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The Mismeasure of Man de Stephen Jay Gould est un livre qui s’intéresse à la façon de classer les gens en groupes sur la base de l’intelligence d’une manière significative. Puisque l’intelligence est une abstraction du cerveau humain, Gould estime qu’il est possible de classer les humains sur cette base. L’auteur, paléontologue de formation en statistique, analyse les données dans un contexte historique et combine ses compétences de scientifique avec ses préoccupations d’historien lorsqu’il aborde la question du déterminisme biologique. Il examine ce qu’ils ont fait de bien et ce qu’ils ont fait de mal en mesurant l’intelligence humaine. Certains groupes sont toujours classés en bas, ce qui sert à justifier l’ordre social. Pourquoi dépenser de l’argent pour eux si c’est inné, c’est ainsi que se déroule l’argumentation. Le travail effectué dans le domaine du renseignement est devenu un outil de préjugés raciaux puisqu’il a été utilisé pour supprimer les groupes défavorisés et, dans certains cas, pour empêcher leur propagation.
Gould couvre essentiellement l’histoire du domaine des tests de renseignement, en examinant comment il s’est développé et quelles sont les différentes techniques. Il reproduit le travail de certains de ces scientifiques antérieurs et réfute leurs résultats, comme avec les mesures du crâne de Morton. Les erreurs commises lors de la mesure des crânes ont conduit à des conclusions erronées sur la taille et l’intelligence du cerveau et ont entraîné une discrimination à l’égard de divers groupes défavorisés classés au bas de l’échelle. Gould examine attentivement les questions de biais de la part de l’expérimentateur dont les études conduisent à des résultats prédéterminés biaisés. Par exemple, on considérait que les Noirs constituaient le groupe inférieur. Les données peuvent être sélectionnées et utilisées de manière à prouver que les Noirs constituent le groupe inférieur. C’est le genre de biais que Gould a recherché dans ces études sur le renseignement, car ce type de biais conduit à des conclusions erronées.
Gould présente un bon historique du développement du domaine des tests de renseignement. Il examine le rationnel derrière les différentes théories et méthodes utilisées par les premiers développeurs de la science. La théorie de l’évolution a influencé la façon dont tous les scientifiques considéraient l’homme et sa situation. Dans certains cas, bon nombre de ces premiers scientifiques ont fait des excès en se penchant sur la biologie et en n’accordant pas suffisamment de poids aux facteurs culturels. Gould montre comment ce problème est résolu au fil du temps et d’autres répètent le travail et démystifient la théorie, comme le fait Gould.
Gould s’intéresse également au développement de différentes techniques statistiques utilisées dans les tests d’intelligence. Il écrit en profondeur sur la technique statistique de l’analyse factorielle et sur la manière dont elle tente de construire une mesure de l’intelligence. Il examine le différend entre Burt et Spearman quant à savoir qui a réellement développé la technique. De nombreux profanes seront perdus dans ce chapitre car il est plutôt technique. À la fin du livre, il y a d’autres articles sur des sujets liés aux statistiques comme la courbe en forme de cloche, dont tout étudiant en statistique sait qu’elle représente une distribution normale.
Même si certains domaines présupposent une connaissance rudimentaire des statistiques, le livre reste informatif sur le développement du domaine de la mesure du renseignement.
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