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Les résidents de l’une des villes les moins abordables du Canada seront probablement confrontés à une hausse de 9,5 % de leurs impôts fonciers en 2024 – mais la situation aurait pu être pire.
La mairesse de Toronto, Olivia Chow, a annoncé la taxe jeudi lors de la publication du budget de la ville. Il sera également demandé aux résidents de payer une hausse de 8 pour cent de l’impôt foncier plus une taxe majorée de 1,5 pour cent pour le Fonds de construction de la ville, ce qui portera l’augmentation totale à 9,5 pour cent. Un précédent projet de budget du mois dernier avait proposé une augmentation totale des impôts de 10,5 pour cent.
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Toronto est confrontée à une crise de l’accessibilité financière alors que les pressions inflationnistes se combinent avec le deuxième marché immobilier le plus cher du pays. La ville souffre également d’infrastructures vieillissantes qui nécessitent des investissements importants.
Des logements abordables et des transports en commun fiables étaient les plus grandes priorités du budget, faisant suite aux principaux points de discussion de sa campagne à la mairie.
Chow a évoqué le coût élevé de la vie comme une raison pour éviter d’alourdir encore plus le fardeau fiscal. Les hausses proposées s’élèvent en moyenne à moins d’un dollar par jour, a-t-elle déclaré. La hausse du taux d’impôt foncier est supérieure à l’augmentation de 5,5 pour cent imposée par son prédécesseur John Tory en 2023.
Le budget comprend 100 millions de dollars sur trois ans pour acheter des résidences à logements multiples afin de les convertir en logements abordables appartenant à des organisations à but non lucratif. Chow a également déclaré qu’elle réduirait le taux d’imposition des logements collectifs de 4,25 pour cent à 3,5 pour cent afin de protéger les locataires.
On espère que ce financement contribuera à atténuer la crise croissante des réfugiés qui voient les arrivées dans les plus grandes villes du Canada, dont Toronto, incapables de trouver un abri. Mercredi, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il allouerait plus de 362 millions de dollars aux provinces et aux villes pour faire face aux demandeurs d’asile.
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