« La Jauria », lauréate de la Semaine de la Critique à Cannes, dévoile son premier clip (EXCLUSIF)

La Semaine de la critique cannoise dévoile les prix pour "La Jauria", "Aftersun", "L'amour selon Dalva"

Dans la foulée des prix de la critique pour « La Jauria » d’Andres Ramirez Pulido, Variété peut révéler un extrait exclusif du film colombien.

La photo de mercredi a remporté le Grand Prix de la Semaine de la Critique, la barre latérale du Festival de Cannes consacrée aux premier et deuxième longs métrages. Il a également remporté le prix SACD.

« La Jauria » est centré sur Eliu, un garçon de la campagne, qui est incarcéré dans une institution expérimentale pour jeunes délinquants, au cœur de la forêt tropicale colombienne, pour un crime qu’il a commis avec son ami El Mono.

Chaque jour, les adolescents effectuent de durs travaux manuels et endurent une thérapie de groupe intense, sous le regard menaçant du gardien du camp Godoy. Un jour, El Mono est transféré dans le même centre et avec lui vient le passé auquel Eliu tente d’échapper.

Le film est vendu dans le monde entier par Pyramide International.

Ramirez Pulido a précédemment réalisé les courts métrages « El Edén » et « Damiana », et affirme que le long métrage « La Jauria » fait suite thématiquement à ses prédécesseurs.

« Les trois films traitent d’une préoccupation personnelle que j’ai mise en lumière à travers l’écriture et la réalisation – l’importance d’une figure paternelle pendant l’enfance et l’adolescence [and] comment l’amour, les soins d’un père, ou au contraire son abandon, son absence ou sa violence peuvent affecter des vies », a déclaré Ramirez Pulido.

Il a poursuivi : « ‘La Jauria’ est l’histoire d’un adolescent et de toute une génération avec une relation de haine et de mort avec leurs pères, une génération abandonnée qui fait partie sans le savoir d’un cycle de violence héritée. Comment les enfants peuvent-ils se libérer d’une violence qui imprègne leur nature même ? Comment se libérer de l’héritage immatériel de nos parents qui nous hante chaque jour ? Je pensais suivre Eliú, le personnage principal, organiquement dans son voyage vers la lumière, afin qu’il puisse se libérer de ce cycle hostile. Ainsi est née l’idée de le connecter à quelque chose au-delà de la matière, d’établir une rencontre avec l’invisible.

Le Festival de Cannes a débuté le 17 mai et se terminera le samedi 28 mai.

Regardez un extrait exclusif du film ci-dessous :

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