La filiale de Vancouver de la Guilde canadienne des réalisateurs a conclu un accord avec les studios, évitant une grève qui menaçait de fermer la production cinématographique et télévisuelle en Colombie-Britannique.
Le syndicat a émis un préavis de grève le 26 avril, après que les pourparlers avec l’Alliance des producteurs de films et de télévision et l’Association canadienne des producteurs de médias aient abouti à une impasse. Cela fait suite au tout premier vote d’autorisation de grève du syndicat plus tôt dans le mois, qui a été adopté avec un soutien de 92,2 %.
Dans un communiqué publié mercredi, le syndicat a indiqué qu’il était parvenu à un accord de principe.
« En date de cet après-midi, la DGC BC a conclu une entente de principe avec l’AMPTP et la CMPA », a déclaré le syndicat. « Nous finalisons la langue du protocole d’accord et publierons plus de détails dès que cela sera terminé. »
Le syndicat représente environ 1 700 réalisateurs et autres travailleurs du cinéma et de la télévision dans la région de Vancouver. Les négociateurs travaillent sur un nouveau contrat depuis l’expiration du dernier accord en mars 2021. Le syndicat a précédemment déclaré que les studios refusaient de bouger sur des questions telles que des taux de rémunération plus élevés pour les travailleurs à bas salaire, l’indemnisation des tests COVID et les augmentations rétroactives à la l’expiration du dernier accord.
La Colombie-Britannique est devenue une plaque tournante de la production télévisuelle au cours des deux dernières décennies, grâce aux généreuses subventions des gouvernements provincial et fédéral. La production s’est poursuivie pendant les négociations, les producteurs signant des accords de « sphère de sécurité » qui leur permettraient de continuer en cas de grève. Cependant, aucun nouvel accord de sphère de sécurité n’a été accordé depuis l’émission du préavis de grève. En vertu de la loi canadienne, le syndicat était tenu de donner un préavis de 72 heures avant de déclencher une grève.
L’AMPTP et la CMPA avaient averti plus tôt que la démarche du syndicat risquait de contraindre les productions à se délocaliser à l’extérieur de la province.