La guerre des talents des banques canadiennes entraîne d’importantes augmentations salariales

Les banques ont augmenté le salaire par travailleur de 6,3 % au cours de l’exercice 2021, soit plus du double de la hausse moyenne des trois années précédentes

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Les banques canadiennes ont augmenté leur salaire par travailleur de 6,3 % au cours de l’exercice 2021, soit plus du double de la hausse moyenne des trois années précédentes, car l’inflation et la concurrence rendent plus coûteux l’attraction et la rétention des employés.

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Le gain a été en grande partie attribuable à l’augmentation de 18 % des primes l’an dernier, les sociétés financières ayant récompensé les banquiers d’investissement et les commerçants qui avaient affiché deux années consécutives de bons résultats. Avec ces travailleurs particulièrement en demande, les banques ouvrent leurs portefeuilles pour empêcher les meilleurs talents de se tourner vers des entreprises rivales.

Parmi les plus grands prêteurs du pays, la Banque Nationale du Canada a enregistré la plus forte augmentation de la rémunération par travailleur. Le directeur général Laurent Ferreira a déclaré l’année dernière que la forte augmentation du pool de bonus de son entreprise visait à le faire passer du bas de l’échelle salariale par rapport aux autres banques.

Alors que payer les banquiers d’investissement pour qu’ils restent dans les parages était un thème dominant l’année dernière, la chasse aux travailleurs de la technologie s’annonce comme une tendance majeure pour 2022.

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Le PDG de la Banque Royale du Canada, David McKay, a déclaré plus tôt ce mois-ci que la bataille pour les talents technologiques était l’une de ses principales préoccupations pour l’année, et que les banques n’avaient jamais fait face à plus de concurrence pour les travailleurs dans les domaines de l’ingénierie, de l’intelligence artificielle, des données, des mathématiques et du codage. Plus tôt cette semaine, la Banque Toronto-Dominion a annoncé son intention d’embaucher plus de 2 000 travailleurs en technologie cette année, soit plus de six fois le nombre qu’elle a ajouté l’an dernier.

Toute augmentation significative des embauches marquerait un revirement par rapport aux deux dernières années. Les six plus grandes banques du Canada ont ajouté 1 800 employés combinés l’an dernier, soit un gain de 0,5 %, après que leurs effectifs aient diminué de 11 554 personnes, ou 3 %, en 2020.

Bien qu’une grande partie de la baisse de 2020 puisse être attribuée aux cessions par la Banque de Nouvelle-Écosse de certaines parties de ses activités internationales axées sur l’Amérique latine, l’emploi dans l’industrie, même à l’exclusion de la Banque Scotia, aurait diminué de 1 742 cette année-là et augmenté de seulement 3 759 l’an dernier. Cela se compare à des ajouts de 12 217 travailleurs en 2019 et de 18 022 en 2018.

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