Le président Greg Fergus, un libéral, et le vice-président Chris d’Entremont, un conservateur, ont déjà vu leur neutralité remise en question récemment.
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OTTAWA — Un troisième membre de l’équipe dirigeante de la Chambre des communes est sur la sellette alors que des accusations fusent concernant des publications en ligne prétendument partisanes mettant en vedette des députés qui occupent le fauteuil du Président.
Les querelles autour de la neutralité des présidents – et de l’hypocrisie des partis – ont dominé la période précédant les vacances parlementaires d’été.
Les conservateurs reprochent au NPD d’avoir publié le titre de vice-présidente adjointe Carol Hughes sur le site Web du parti, à proximité des boutons de dons, et d’avoir vanté son élection à ce poste dans un communiqué de presse publié sur son site Web il y a neuf ans.
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Les conservateurs ont exprimé ces préoccupations en répondant aux propres questions du NPD sur l’impartialité du vice-président, un député conservateur.
Chris d’Entremont a affirmé qu’il ne savait pas qu’une photo de lui en tenue de président avait été utilisée pour annoncer un événement dans une circonscription conservatrice sur les réseaux sociaux, et a promis que la publication serait supprimée.
Cela s’est produit après que le président Greg Fergus ait survécu à une troisième tentative conservatrice de le faire destituer, à cause d’un message annonçant un barbecue d’été qui comportait un langage partisan.
Le véritable manège de tiraillements partisans douteux contre les présidents de tous bords ne montre aucun signe d’arrêt.
Le Parti libéral a présenté ses excuses à Fergus pour ce message annonçant sa présence à l’événement, mais que son bureau a déclaré ne pas approuver. Une motion visant à destituer Fergus a été rejetée à la Chambre des communes, le NPD et les libéraux votant contre.
Alors que le débat sur le poste du chef adjoint conservateur s’ensuivait tard jeudi soir à la Chambre, le leader adjoint des conservateurs à la Chambre, Luc Berthold, a encouragé les députés du NPD à « mettre de l’ordre dans leurs propres affaires ».
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Il a ensuite détaillé les arguties sur la façon dont le vice-président adjoint est représenté sur le site Web du NPD, puis a soutenu que leur plainte concernant d’Entremont n’était rien d’autre qu’une « attaque partisane mesquine et à courte vue ».
Le leader parlementaire du NPD, Peter Julian, qui avait accusé plus tôt cette semaine les conservateurs de participer à un « courant sous-jacent inquiétant » de mépris pour les présidents, n’était pas très satisfait de l’intervention de Berthold.
«Je suis à la Chambre depuis 20 ans et c’est sûrement la question de privilège la plus stupide que j’ai jamais vue», a-t-il déclaré.
Le Président – dans ce cas, Fergus – s’est levé pour demander à Julian, qu’il a décrit comme un « membre expérimenté », de retirer son commentaire.
Le NPD l’a fait, a déclaré : « Je ne vais même pas honorer cela avec une réponse », et est revenu en accusant les conservateurs de faire deux poids, deux mesures.
Il a déclaré que, tout comme le Parti libéral s’est excusé, le Parti conservateur devrait s’excuser pour le poste d’Entremont.
« Dans les deux cas, nous devrions, en tant que parlementaires, considérer l’affaire comme close. »
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Les conservateurs n’ont pas immédiatement répondu aux questions quant à savoir si le parti envisageait de s’excuser auprès du vice-président.
Julian n’a apparemment pas pu s’empêcher de terminer par un dernier coup – « Je dirais à mes collègues conservateurs de commencer à se comporter comme des adultes » – après quoi Fergus a déclaré qu’il prendrait tout cela en délibéré, et la Chambre a tranquillement repris le débat législatif.
Dans une entrevue vendredi, le leader parlementaire du NPD a accusé les conservateurs d’utiliser le rôle du Président comme une arme à des fins politiques.
Il a déclaré que le NPD n’a évoqué l’indiscrétion impliquant d’Entremont que pour souligner l’existence de deux poids, deux mesures.
Julian a ajouté qu’il craignait que les accusations portées contre les personnes qui occupent le fauteuil ne menacent l’institution du rôle de Président à la Chambre des communes.
Mais le seul point positif de cette querelle est qu’elle a permis de mieux cibler les règles sur ce que le Président peut et ne peut pas faire, a-t-il déclaré, ce qui contribuera probablement à préserver l’intégrité de son rôle à l’avenir.
« C’est bien pour un président de faire des collectes de fonds dans sa propre circonscription et dans d’autres circonscriptions également », a déclaré Julian vendredi.
« Mais ils ne peuvent pas utiliser les atours de la Chambre pour cette position, et ils ne peuvent certainement pas être partisans dans leur approche. »
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