La guerre des chariots


Nous sommes en 1996 et un historien assidu entreprend de décrire aux jeunes lecteurs la guerre des chariots de 1986. Avec une attention méticuleuse aux détails, le narrateur présente habilement un récit simple des événements de la guerre, en s’appuyant sur des textes historiques, des articles de journaux, et des entretiens. Chaque action dans le conflit en développement est étayée par une documentation abondante rassemblée de manière imaginative, absurdement fortuite, mais étonnamment crédible. L’interaction des personnes et des événements définit clairement l’escalade de la guerre et le caractère inévitable de sa progression. Estimant que la guerre moderne est « si compliquée que les gens épris de paix renoncent à essayer de comprendre ce qui se passe », la narratrice utilise son récit de la guerre des chariots pour clarifier les actions et les réactions ultérieures qui ont conduit à une guerre qui a paralysé une grande ville.

De ce point de vue unique, Merrill présente le thème familier de David et Goliath dans un cadre moderne, opposant une bande fidèle de vendeurs de charrettes aux entreprises de camionnage intimidantes. Le récit de leur conflit permet à Merrill d’attaquer des aspects de la vie urbaine moderne avec un humour satirique. Elle ne montre aucune pitié pour l’homme politique de la ville, le pouvoir de la presse, l’influence de l’industrie cinématographique, l’activité syndicale, les guerres, les armes et la mécanisation. Pour chaque action de l’histoire, il y a une réaction surprenante mais réaliste, et l’interdépendance de tous les peuples devient évidente.



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