La GRC réfléchira à l’histoire douloureuse du service de police du Canada à l’occasion de son 150e anniversaire

Le jour où le Parlement a voté la création du service le 23 mai 1873, est maintenant reconnu comme la fondation officielle de ce qui allait devenir la GRC

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OTTAWA — Le premier ministre Justin Trudeau a souligné mardi le 150e anniversaire de la Gendarmerie royale du Canada en reconnaissant les erreurs que la police a commises dans le passé et en exprimant l’espoir d’un changement.

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La GRC a prévu des événements mardi et tout au long de l’année qui, selon la police nationale, visent à démontrer la fierté, mais aussi l’humilité et les efforts de réconciliation.

Dans un rapportle premier ministre a encouragé les Canadiens à participer à ces événements, qualifiant la GRC de l’une des organisations policières les plus respectées au monde.

Mais il a également exhorté la GRC à maintenir ses plans d’amélioration et de changement.

« Alors que nous marquons cet anniversaire marquant, nous reconnaissons que si les erreurs du passé ne peuvent être oubliées, elles peuvent être apprises », a déclaré Trudeau dans le communiqué mardi.

« La GRC continuera d’appuyer la guérison et la réconciliation, tout en continuant d’assurer la sécurité de nos collectivités aujourd’hui et à l’avenir.

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Le commissaire par intérim de la GRC, Mike Duheme, a déclaré dans sa propre déclaration que l’anniversaire « nous appelle à refléter qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons sur la base de 150 ans de leçons apprises ». Il a dit que la GRC a joué un rôle dans « certains des moments les plus difficiles et les plus sombres du Canada » et a fait face à sa part de défis.

Mais il a remercié les plus de 30 000 employés de la force à travers le Canada pour leurs contributions, notant que la vie quotidienne des policiers peut être difficile, mais peut aussi changer des vies. « C’est un privilège incroyable que nous ne devrions jamais tenir pour acquis. »

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La force indique dans un communiqué qu’elle prévoit profiter du cent cinquantième anniversaire pour partager les efforts de la GRC visant à créer une organisation plus moderne qui s’engage dans une réconciliation authentique avec les peuples autochtones et assure la sécurité de tous les Canadiens.

Il met également en évidence son plan stratégique pour 2023 pour « résoudre les problèmes de confiance », bien que le plan n’entre pas dans les détails.

Au fil des décennies, des enquêtes et des commissions ont fait des suggestions pour réformer le service de police.

Les agents de la GRC ont joué un rôle majeur dans l’histoire du Canada, tentant de maintenir l’ordre pendant la ruée vers l’or du Klondike et servant de principale agence de renseignement du Canada pendant la guerre froide.

Mais il a également joué des rôles plus sombres au cours du dernier siècle et demi, notamment en réprimant les soulèvements autochtones et en agissant comme des « officiers de l’école buissonnière » pour faire respecter la fréquentation des pensionnats.

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Dans le cadre de son mandat, la gendarmerie prend désormais en charge les services de police nationaux et ruraux à divers degrés à travers le Canada – un modèle qui a suscité des critiques parce qu’il laisse les communautés éloignées mal desservies.

Le plan de la GRC comprend le recrutement de personnes d’horizons divers et la lutte contre le racisme systémique, en étant plus transparent sur les événements graves et en améliorant les efforts de réconciliation avec les peuples autochtones.

Des performances équestres tonitruantes du Carrousel de la GRC, des barbecues et des événements communautaires à travers le pays sont également au programme.

Lorsque les dirigeants fondateurs du Canada ont conçu pour la première fois un service de police fédéral, l’histoire nous apprend qu’il ne s’agissait que d’une mesure d’urgence, d’un plan d’urgence pour faire appliquer les lois canadiennes dans ce qu’on appelait alors les Territoires du Nord-Ouest.

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Le jour où le Parlement a voté la création du service le 23 mai 1873, est maintenant reconnu comme la fondation officielle de ce qui allait devenir la GRC.

Mais la première grande affaire, des mois plus tard, a véritablement donné le coup d’envoi à la longue et parfois douloureuse histoire de la force.

Au printemps 1873, une famine avait poussé un groupe de Nakoda à s’aventurer au sud de leur territoire traditionnel vers les collines de Chypre, dans l’actuel sud de la Saskatchewan.

Ils campaient non loin de marchands de whisky lorsqu’ils rencontrèrent un groupe de chasseurs de loups américains dont le cheval avait été volé.

« Lorsque les chasseurs ont rencontré les innocents Nakoda, les accusations ont conduit à un conflit, les événements ont dégénéré de manière catastrophique et incontrôlable, et les chasseurs ont brutalement tué les Nakoda », lit-on dans le compte rendu en ligne du gouvernement sur le massacre de Cypress Hills.

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Une vingtaine d’hommes, de femmes et d’enfants ont été tués.

Aux premiers jours du Canada, les premières provinces à se regrouper sous la Confédération étaient chacune responsables de leurs propres services de police et les seuls agents nationaux étaient principalement chargés de garder la Colline du Parlement.

Cela a causé un problème mineur lorsque les Territoires du Nord-Ouest ont été intégrés au giron en 1870. Les territoires comprenaient ce qui est maintenant connu sous le nom de Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut et une grande partie des Prairies.

Les territoires n’avaient pas leur propre service de police, alors le Parlement a adopté une loi pour créer la Police à cheval du Nord-Ouest trois ans plus tard.

Ce n’est cependant qu’en août, lorsque la nouvelle du massacre est parvenue à Ottawa, qu’un décret a été signé pour établir le service.

Un an plus tard, 300 recrues ont marché vers l’ouest pour sécuriser la frontière.

La GRC et le gouvernement canadien conviennent que le massacre de Cypress Hills a stimulé la création du service de police fédéral, et bien que des arrestations aient été effectuées, les auteurs n’ont jamais été traduits en justice dans le cadre du système juridique en plein essor du Canada.

Le rôle du service a continué d’évoluer jusqu’à la création de la forme moderne de la GRC en 1920, et la GRC est depuis longtemps devenue un symbole emblématique du Canada.

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