vendredi, novembre 22, 2024

La GRC demande aux propriétaires de restituer une arme entièrement automatique mal identifiée autorisée au Canada

La GRC affirme qu’après une inspection physique, il a été déterminé que le Tavor X95 MSW est en fait entièrement automatique, ce qui est interdit au Canada.

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La GRC a demandé aux propriétaires de restituer ce qu’elle appelle des armes à feu militaires entièrement automatiques excédentaires après que des centaines ont été mal identifiées et autorisées à entrer au Canada pour la vente commerciale.

La police montée affirme que le registraire des armes à feu a immédiatement gelé les dossiers relatifs aux 245 armes prohibées dès la découverte du problème afin d’empêcher toute vente ou transfert ultérieur des armes à feu.

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Le registraire croit que trois entreprises d’armes à feu ont importé et enregistré les armes à feu en tant que Tavor X95 semi-automatiques qui sont classées comme armes à feu à autorisation restreinte et peuvent être vendues au Canada.

Cependant, la GRC affirme qu’après une inspection physique, il a été déterminé qu’il s’agissait en fait d’armes à feu entièrement automatiques Tavor X95 MSW, qui sont interdites au Canada.

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Rod Giltaca, directeur général de la Coalition canadienne pour le droit des armes à feu, a déclaré que plusieurs personnes qui ont reçu un avis de révocation lui ont dit que l’arme à feu qu’elles avaient achetée était semi-automatique, ce qui signifie qu’elle aurait été transformée d’une arme entièrement automatique à un moment donné.

« Personne ne savait qu’il avait été converti. Ils savent simplement qu’ils ont un fusil semi-automatique », a déclaré Giltaca jeudi.

En vertu de la loi, une telle arme à feu transformée serait toujours interdite et sujette à révocation, a-t-il déclaré.

« Ma principale préoccupation est que les Canadiens ne pensent pas qu’il existe des surplus d’armes à feu militaires entièrement automatiques qui circulent au Canada entre les mains de propriétaires d’armes à feu titulaires d’un permis. »

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Dans les 30 jours suivant la réception d’un avis de révocation, les particuliers et les entreprises doivent remettre les armes à feu prohibées à la police ou à un contrôleur des armes à feu, s’en débarrasser légalement ou contester la décision devant un tribunal provincial.

La police montée affirme que cette erreur d’identification fait l’objet d’une enquête.

Une image d’un avis de révocation du 5 octobre circulant sur les réseaux sociaux indique que le problème a été découvert lorsque le Programme canadien des armes à feu, administré par la GRC, a effectué une inspection technique des armes à feu importées par des entreprises d’armes à feu.

«Ces armes à feu Tavor X95 MSW n’auraient pas été autorisées à entrer au Canada si elles avaient été correctement vérifiées comme étant des armes à feu prohibées», indique l’avis.

En vertu de l’article 71 de la Loi sur les armes à feu, le registraire peut révoquer un certificat d’enregistrement pour une arme à feu à autorisation restreinte pour « toute raison bonne et suffisante ».

Toute question concernant l’indemnisation doit être adressée au fournisseur ou au distributeur auprès duquel l’acheteur a acquis l’arme à feu, indique l’avis.

Les armes à feu Tavor X95, assemblées par IWI US, Inc., sont des armes semi-automatiques spécialement conçues et sont soit sans restriction, soit restreintes en fonction de la longueur du canon, selon la police montée.

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Cependant, le Tavor X95 MSW est une arme à feu militaire entièrement automatique excédentaire en provenance d’Israël.

« Les deux marques et modèles sont des armes à feu différentes et techniquement distinctes », a déclaré le sergent de la GRC. Kim Chamberland a répondu aux questions.

« Des titulaires de permis individuels sont en possession illégale de ces armes à feu prohibées, par inadvertance. »

La GRC n’a pas immédiatement répondu aux questions de suivi jeudi quant à savoir si l’une des 245 armes à feu avait été convertie en armes semi-automatiques.

Si un propriétaire renvoie un avis de révocation à un juge de la cour provinciale, il peut conserver son arme à feu et son certificat d’enregistrement jusqu’à l’issue de l’audience.

Sur son site Web, l’Association nationale des armes à feu du Canada exhorte les destinataires de l’avis à contacter immédiatement l’association « pour obtenir des conseils juridiques concernant ces révocations ».

Blair Hagen, vice-président exécutif de l’association, a déclaré à La Presse Canadienne que l’organisation des armes à feu « aide les propriétaires de cette propriété ».

Cette erreur d’identification survient alors que le Sénat étudie une loi libérale sur le contrôle des armes à feu qui comprend une interdiction des armes à feu de type assaut qui relèverait d’une nouvelle définition technique.

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La définition s’appliquerait à ces armes conçues et fabriquées après l’entrée en vigueur du projet de loi.

Le gouvernement a également promis de prendre des règlements en vertu de la Loi sur les armes à feu dans le but de garantir que les armes à feu soient correctement classées avant d’entrer sur le marché canadien en exigeant un numéro de référence d’arme à feu valide.

Cela permettrait de garantir que le gouvernement soit informé de la présence de nouvelles marques et modèles d’armes à feu avant leur entrée sur le marché intérieur.

Toutefois, l’existence d’un numéro de référence d’arme à feu ne semble pas avoir été utile dans l’affaire Tavor.

La GRC affirme que les armes à feu ont été importées et enregistrées en utilisant un numéro de référence d’arme à feu qui correspond au Tavor X95 semi-automatique, au lieu du numéro de référence du Tavor X95 MSW.

Les groupes de contrôle des armes à feu PolySeSouvient et Danforth Families for Safer Communities ont déclaré dans une lettre adressée au printemps dernier à Marco Mendicino, alors ministre de la Sécurité publique, qu’un processus de préautorisation « pour les produits dangereux comme les armes à feu aurait dû être mis en place depuis longtemps ».

Ils ont toutefois exprimé leur inquiétude quant au fait que le système fédéral proposé ne serait pas assez rigoureux.

« Un processus d’autorisation préalable efficace visant à prévenir les erreurs de classification doit inclure une inspection physique obligatoire par la GRC avant que les fabricants puissent introduire un nouveau modèle sur le marché canadien », indique la lettre.

Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 19 octobre 2023.

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