La grande majorité des Canadiens s’inquiètent de l’inflation et de la hausse des coûts : sondage

Humeur des Canadiens, deuxième partie : les jeunes adultes, âgés de 18 à 34 ans, sont plus enclins à dire qu’ils feront quelque chose de cher que les personnes de plus de 55 ans

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Certaines personnes ont appris à faire du pain. D’autres ont de nouveaux chiens. Mais l’une des plus grandes tendances des mécanismes d’adaptation à la pandémie était l’achat important du ménage, souvent sous la forme d’une rénovation.

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Certaines personnes ont acheté des propriétés secondaires, faisant grimper le prix des chalets et des chalets ruraux à des niveaux records. Mais la plupart du temps, ils sont restés sur place et ont fait des rénovations en vue d’un nouveau mode de vie, dans lequel la maison englobe désormais le travail, et parfois même l’école.

Le prix du bois a triplé. Les appareils ont été en rupture de stock pendant des mois. De l’automne 2020 au printemps 2021, personne ne dépensait de l’argent en vacances, alors ceux qui l’avaient l’ont souvent tourné vers la rénovation domiciliaire.

Les vagues continues de la pandémie de COVID semblent avoir épuisé cette impulsion, selon un nouveau sondage national.

Le prix du bois d’œuvre s’est depuis longtemps effondré à des niveaux normaux, et les deux tiers des Canadiens disent qu’ils ne prévoient pas de gros achats au cours de la prochaine année. Seulement 31 pour cent des Canadiens disent qu’ils sont susceptibles d’acheter quelque chose d’important avant la fin de 2022, selon le sondage pour Postmedia de Léger.

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L’ambiance dans les foyers canadiens semble être passée de la survie à un seul cataclysme sociétal à une nouvelle normalité qui, en termes de dépenses, ressemble à peu près à l’ancienne normalité d’avant la pandémie.

Un solide 89 pour cent des Canadiens s’inquiètent de l’inflation et de la hausse des coûts des biens et services.

Une faible majorité s’attend à ce que la situation financière de leur ménage reste à peu près la même en 2022, et moins d’un sur cinq s’attend à ce qu’elle s’améliore.

Les jeunes adultes, âgés de 18 à 34 ans, sont plus enclins à dire qu’ils feront quelque chose de cher que les personnes de plus de 55 ans, un résultat qui reflète leur optimisme général, selon le sondage.

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Mais l’optimisme est également plus élevé chez les personnes qui gagnent plus d’argent, et près d’un tiers de celles qui gagnent moins de 40 000 $ par an s’attendent à ce que la situation financière de leur ménage se dégrade au cours des six prochains mois.

Andrew Enns, vice-président exécutif de Léger, qui a mené le sondage, a déclaré que l’optimisme des personnes dans les ménages à revenu élevé a tendance à suivre ce que fait le virus.

Mais pour les ménages à faible revenu, le principal facteur est l’abordabilité, et si les prix des courses continuent d’augmenter, cela peut commencer à sembler aussi risqué qu’une infection au COVID. Les personnes qui gagnent moins de 40 000 $ par année ont tendance à être beaucoup plus préoccupées que les Canadiens en général par la hausse des coûts des biens et services.

À l’échelle régionale, l’inquiétude au sujet de l’inflation était plus faible au Québec que dans le reste du Canada, et les Québécois étaient deux fois plus susceptibles de dire qu’ils ne sont pas inquiets.

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Lorsqu’on leur a demandé quelle était la probabilité qu’ils fassent un achat important comme un nouveau véhicule, une maison ou un voyage important, les Canadiens de l’Atlantique étaient les moins susceptibles de répondre « très probable », à 6 %, atteignant 14 % au Manitoba, en Saskatchewan et en Grande-Bretagne. Colombie. Mais le Canada atlantique avait également le pourcentage le plus bas pour dire que tout n’est pas probable, à 26 pour cent, comparativement à dix points de plus dans les autres provinces.

Le sondage a été mené en ligne entre le 10 et le 13 décembre, avec les réponses de 1 532 adultes, pondérés en fonction de l’âge, du sexe et de la région selon le recensement de 2016. Parce qu’ils n’ont pas été sélectionnés au hasard, une véritable marge d’erreur ne peut pas être calculée, mais un sondage randomisé avec un nombre similaire de répondants aurait une marge d’erreur de plus ou moins 2,5 pour cent, 19 fois sur 20.

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