Le Royaume-Uni fait face à des menaces croissantes, désignées comme l’« Axe du Mal », selon l’amiral Sir Tony Radakin. Il souligne la fragilité du système international et la nécessité de défendre les intérêts britanniques face à des acteurs tels que la Chine et la Russie. Radakin exprime sa confiance dans la position nucléaire du Royaume-Uni et l’OTAN, tout en insistant sur l’importance de l’innovation militaire. Il reste optimiste quant au soutien des alliés envers l’Ukraine malgré les incertitudes politiques aux États-Unis.
La Grande-Bretagne Face aux Menaces de l’Axe du Mal
Le Royaume-Uni se trouve confronté à des défis de sécurité sans précédent, souvent désignés comme l’« Axe du Mal », et le chef des forces armées, l’amiral Sir Tony Radakin, affirme que le pays est déterminé à défendre ses intérêts.
Les Défis Mondiaux et la Résilience du Royaume-Uni
Selon Radakin, le système international reposant sur des règles, mis en place après la Seconde Guerre mondiale, subit actuellement une pression extrême. Ce constat intervient alors que la réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis pourrait fragiliser les alliances traditionnelles.
La Grande-Bretagne, qui a soutenu ce système pour éviter les atrocités d’un conflit mondial, doit maintenant faire face à une dynamique mondiale plus dangereuse, dominée par des acteurs comme la Chine et la Russie. L’amiral souligne que des événements tels que l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les provocations nord-coréennes et les crises dans la région de la mer Rouge soulignent l’opposition entre l’Axe du Mal et un monde pacifique.
Radakin décrit cette période comme une « nouvelle ère de compétition » qui pourrait avoir des répercussions significatives sur l’économie et la sécurité du Royaume-Uni, potentiellement plus perturbatrices que tout ce que le pays a connu récemment.
Cependant, il exprime sa confiance dans la position du Royaume-Uni en tant que puissance nucléaire et membre influent de l’OTAN et du G7, en insistant sur la nécessité de combiner les capacités militaires avec l’innovation industrielle et scientifique.
Un point crucial qu’il souligne est la proximité géographique de Pyongyang, qui se trouve plus près de Londres que de Los Angeles, rappelant aux Britanniques l’urgence de la situation.
Alors que des rapports suggèrent que Trump pourrait imposer de nouvelles conditions à l’Ukraine, y compris une zone tampon le long de sa frontière avec la Russie, Radakin reste optimiste quant au soutien continu des alliés occidentaux envers l’Ukraine, indépendamment des changements politiques aux États-Unis.
Il conclut en soulignant le coût humain de l’invasion de Poutine, affirmant que la Russie subit des pertes énormes, tandis que la communauté internationale demeure unie pour soutenir ceux qui s’opposent à l’agression.