La gendarmerie de l’Alberta accusée d’avoir accédé aux dossiers de police d’un « acteur étranger »

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CALGARY — Un agent de la GRC de première ligne de l’Alberta a été accusé d’avoir accédé aux systèmes de dossiers de la police pour aider un « acteur étranger », a annoncé mardi la GRC.

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L’agent a été arrêté samedi et la violation présumée concernait des dossiers qui n’étaient pas très secrets, a déclaré l’Équipe intégrée de la sécurité nationale de la Police fédérale de la GRC dans un communiqué de presse.

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« Après avoir pris connaissance de l’atteinte à la sécurité, la GRC a mis en œuvre des mesures pour surveiller, atténuer et gérer toute autre divulgation non autorisée et assurer le maintien de la sécurité publique tout au long du déroulement de l’enquête », a indiqué la police.

Le communiqué n’a pas fourni de détails sur les fonctions du suspect, le type d’informations obtenues ou le nom de l’acteur étranger.

« La GRC est déterminée à lutter contre l’ingérence des acteurs étrangers à tous les niveaux et utilise activement tous les outils à sa disposition. L’ingérence étrangère prend de nombreuses formes et il est essentiel que toutes les organisations soient conscientes des dommages potentiels à tous les niveaux », a déclaré la police dans un communiqué.

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« La GRC poursuivra toute forme d’ingérence, qu’elle soit interne ou externe, et ceci est un bon exemple des efforts déployés.

Const. Eli Ndatuje a été accusé en vertu du Code criminel d’abus de confiance, d’utilisation non autorisée d’un ordinateur et d’abus de confiance concernant des informations protégées.

Une première comparution est prévue devant la cour provinciale de Calgary le 11 mars.

Il y a eu récemment d’autres cas très médiatisés impliquant des violations d’informations.

Un ancien responsable du renseignement de la GRC a été condamné la semaine dernière à 14 ans de prison pour avoir enfreint la loi canadienne sur les secrets.

En novembre, un jury a déclaré Cameron Jay Ortis coupable de trois chefs d’accusation de violation de la loi sur la sécurité de l’information et d’un chef d’accusation de tentative de violation de la loi. Le jury a également déclaré Ortis coupable d’abus de confiance et d’utilisation frauduleuse d’un système informatique.

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Ortis a dirigé un groupe de la GRC qui a rassemblé des informations classifiées sur les cybercriminels, les cellules terroristes et les réseaux criminels transnationaux.

Il a plaidé non coupable devant le tribunal de toutes les accusations, notamment celle d’avoir enfreint la loi sur les secrets en révélant des informations classifiées à trois personnes intéressant la police en 2015 et en tentant de le faire dans une quatrième instance.

En janvier, un téléphoniste du 911 à Calgary a été accusé d’avoir intentionnellement extrait des données de recherches sur des personnes impliquées dans le crime organisé, puis d’avoir fourni ces informations à d’autres personnes impliquées dans cette activité.

Mariana Buonincontri, 58 ans, a été accusée d’abus de confiance, d’utilisation frauduleuse d’un système informatique et de méfaits liés aux données informatiques. Elle doit comparaître devant le tribunal le mois prochain.

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