« Dans les hôtels les plus répréhensibles, jusqu’à 25 avis de clients sur 100 comprenaient des plaintes concernant la fumée secondaire du tabac. Dans les hôtels les plus performants, aucun des commentaires des clients ne comprenait de telles plaintes », note l’étude.
« L’exposition au SHS et au THS crée non seulement des risques pour la santé des clients et du personnel, mais les hôtels encourent également des coûts élevés pour le nettoyage et les réparations après que les clients ont fumé dans une chambre », écrivent les auteurs de l’étude. « Sans surprise, une enquête auprès des directeurs d’hôtels en Californie a révélé que 80,5 % des hôtels non-fumeurs facturaient des frais ou une amende si les clients fumaient dans une chambre non-fumeurs. »
Les plaintes semblent également liées à l’application des politiques. « En moyenne, les hôtels qui promettaient des bâtiments entièrement sans fumée avaient 26% de plaintes en moins que les hôtels qui autorisaient à fumer dans des chambres d’hôtel désignées », montrent les résultats.
Les enquêteurs disent que les hôtels avec des notes inférieures à deux étoiles sur cinq avaient deux fois plus de plaintes liées au tabac que les hôtels plus étoilés.
« De nombreux hôtels prétendent offrir à leurs clients des chambres sans fumée, mais ne peuvent pas tenir cette promesse », déclare Georg Matt, professeur de psychologie et de santé publique à l’université et auteur de l’étude, dans le communiqué. « C’est une préoccupation particulière pour les clients qui ne peuvent pas se permettre les hôtels les plus chers. »