La flèche du temps


Le narrateur de l’histoire est une entité qui vit à l’intérieur d’un homme nommé Tod Friendly. Il est un spectateur et ne peut en aucun cas contrôler ce que Tod dit ou fait. Le narrateur voit la vie de Tod progresser à rebours, de la mort à la naissance. Il reprend conscience avec la mort de Tod et apprend à traduire le discours inversé. La plupart des événements de la vie le déroutent parce qu’il les voit se produire à l’envers. Il voit Tod devenir plus fort et plus viril à mesure qu’il récupère et rajeunit sensiblement.

Tod « commence » une relation à long terme avec une femme nommée Irène, qui commence par son départ définitif. Une fois de plus, le narrateur tente de rationaliser les événements inverses de cette relation tumultueuse. Il travaille comme médecin et ses actions pour aider les gens sont considérées comme blessantes par le narrateur parce que les gens viennent à lui en bonne santé et repartent malades et souffrants. Tod semble être un homme torturé ; il fait des cauchemars sur les médecins et les bébés. Il a un passé sordide qu’il fuit. Le narrateur en a une compréhension intuitive et sait également que la vie ne peut pas être modifiée car le suicide n’est pas possible.

Le nom de Tod devient John Young. John vit à New York et est informé par Nicholas Kreditor que les autorités sont au courant de son existence, alors il change son identité pour Tod. La vie de John s’améliore alors qu’il vit encore tranquillement à la campagne. C’est un médecin populaire et il a de nombreux amis. C’est un coureur de jupons et a de nombreuses petites amies, dont Irène. Le narrateur est très perturbé par le travail de John à l’hôpital. Il travaille sur des cas traumatisants qui, vus à l’envers, sont interprétés par le narrateur comme John blessant les gens.

John part en Europe pour combattre dans la guerre, même si en réalité, il fuit l’Europe pour se rendre en Amérique. Son nom devient Hamilton de Souza alors qu’il vit brièvement au Portugal. Il voyage ensuite à travers l’Europe jusqu’en Italie, puis retourne en Allemagne où il s’appelle Odilo Unverdorben.

Odilo travaille à Auschwitz, où le narrateur considère son œuvre comme magique. Selon lui, ils redonnent la vie à des milliers de personnes. Il travaille en étroite collaboration avec un personnage nommé « Oncle Pepi » dans les salles d’expérimentation. Sa femme Herta n’approuve pas son travail. Leur enfant, Eva, décède peu après sa naissance.

Odilo travaille dans des établissements « moindres » qui « traitent » les personnes indésirables comme les aliénés et les aveugles. Le narrateur est bouleversé par le déclin du « grand travail ». Sa relation avec Herta devient plus intense à mesure qu’ils se rapprochent de leur mariage, puis s’efface à mesure qu’ils apprennent à se connaître. Odilo retourne alors à la faculté de médecine, où il rencontre Herta. Il déménage avec sa famille et devient un enfant. Le narrateur est bouleversé de savoir que sa vie se terminera à la naissance d’Odilo.



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