La flambée des attentes d’inflation augmente les chances d’une hausse de taille de la Banque du Canada

Les enquêtes de la Banque auprès des entreprises et des consommateurs montrent un doute croissant quant à sa capacité à contenir l’inflation

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Les dernières enquêtes trimestrielles de la Banque du Canada sur Entreprise et consommateur les attentes montrent un doute croissant quant à la capacité de la banque centrale à contenir l’inflation, ce qui augmente les chances d’une augmentation des taux d’intérêt plus importante que d’habitude plus tard ce mois-ci. Voici ce que vous devez savoir :

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Entreprises

La Banque du Canada enquête du premier trimestre auprès des entreprises a été menée avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine, ce n’était donc pas un guide utile de ce que les chefs d’entreprise pensent du monde dans lequel nous vivons maintenant.

Les participants ont répondu à de nombreuses questions, mais les seules qui comptent vraiment en ce moment sont celles liées à l’inflation, qui a bondi à 7,7 % en mai, telle que mesurée par les augmentations d’une année à l’autre de Indice des prix à la consommation de Statistique Canada. Les résultats étaient préoccupants. Un nombre élevé d’entreprises continuent de lutter contre les goulots d’étranglement de l’offre et les pénuries de main-d’œuvre, ce qui suggère la «présence d’une demande excédentaire dans l’économie», qui est intrinsèquement inflationniste.

Près de la moitié des entreprises ont déclaré s’attendre à ce que les augmentations de salaire restent supérieures aux niveaux d’avant la pandémie au cours des 12 prochains mois, en partie parce que les travailleurs insistent pour être indemnisés pour un coût de la vie plus élevé. La plupart des entreprises ont déclaré s’attendre à ce que l’inflation reste « sensiblement » supérieure à 2% pendant au moins deux ans, et un quart des répondants ont déclaré qu’ils voyaient l’inflation rester aussi élevée plus longtemps.

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L’enquête porte sur un échantillon relativement petit : les bureaux régionaux de la Banque du Canada mènent 100 entrevues par trimestre à partir d’une liste tournante d’entreprises. Cependant, les décideurs font confiance aux résultats, et le rapport se classe parmi les contributions les plus importantes aux décisions en matière de taux d’intérêt.

Consommateurs

Les attentes à court terme en matière d’inflation ont atteint leur plus haut depuis que la banque centrale a commencé à sonder les consommateurs en 2014. Le résultat médian de l’enquête auprès d’environ 2 000 Canadiens indiquait une inflation de 7 % par an à partir de maintenant, environ 5 % dans deux ans, et environ quatre pour cent en cinq ans.

« Les Canadiens pensent que la probabilité que l’inflation reste élevée pendant longtemps a augmenté », le rapport disait.

Les ménages considèrent les problèmes de chaîne d’approvisionnement comme la principale source d’inflation (environ 40%), suivis de la pandémie et de l’augmentation des dépenses publiques, chacun étant le choix d’environ 25% des répondants. La plupart pensent encore que la Banque du Canada réduira l’inflation, mais la confiance vacille : 35 % des répondants ont déclaré qu’ils pensaient que la banque centrale atteindrait son objectif d’inflation « la plupart du temps » à l’avenir, comparativement à 40 % à l’époque. fin 2019.

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Qu’est-ce que cela signifie pour les taux d’intérêt?

Une grande partie de la politique monétaire est psychologique. Si les dirigeants et les consommateurs sont convaincus que les banques centrales telles que la Banque du Canada atteindront leurs objectifs d’inflation, ils fixeront les prix qu’ils facturent pour leurs biens et services et leurs revendications salariales en conséquence. Et si les attentes restent ancrées à l’objectif, les banquiers centraux n’auront pas à augmenter ou à baisser les taux d’intérêt de manière agressive pour maintenir la stabilité des prix.

Il y a maintenant des preuves que les attentes en matière d’inflation ne sont plus ancrées, ce qui pourrait inciter le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, à tenter un coup plus important afin de montrer aux Canadiens sceptiques qu’il veut vraiment ramener l’inflation à la cible de 2 %, même si beaucoup des forces exerçant une pression à la hausse sur les prix échappent à son contrôle.

Aux États-Unis, la Réserve fédérale, qui fait face à une inflation encore plus élevée, a augmenté son taux d’intérêt de référence de trois quarts de point de pourcentage, une décision démesurée qui a souligné la crainte que les banquiers centraux perdent leur emprise sur les anticipations d’inflation. Attendez-vous à ce que la Banque du Canada fasse de même lorsqu’elle mettra à jour sa politique le 13 juillet. Elle pourrait même choisir d’aller d’un point de pourcentage complet.

• Courriel : [email protected] | Twitter: carmichaelkevin

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