lundi, janvier 6, 2025

La fine ligne rouge de James Jones

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« Comparé au fait qu’il pourrait très bien être mort à cette heure demain, qu’il soit courageux ou non aujourd’hui était inutile, vide. Comparé au fait qu’il pourrait être mort demain, tout était inutile. La vie était inutile. Qu’il regarde un arbre ou non était inutile. Cela ne faisait aucune différence. C’était inutile pour l’arbre, c’était inutile pour chaque homme dans sa tenue, inutile pour tout le monde dans le monde entier. Qui s’en souciait ? C’était pas inutile que pour lui, et quand il serait mort, quand il cesserait d’exister, ce serait inutile pour lui aussi. être inutile, ce serait a été inutile, tout du long. »

Telle est la signification ultime de la guerre dans La fine ligne rouge (1962), le récit fictif de James Jones de la bataille entre les troupes américaines et japonaises sur l’île de Guadalcanal. Le récit change sans effort entre les multiples points de vue au sein de la compagnie C-for-Charlie, du commandant le capitaine James Stein, son premier sergent psychotique Eddie Welsh, et les jeunes soldats qu’ils envoient au combat. Les descriptions des conditions de combat – et les états mentaux qu’ils induisent – sont d’un réalisme sans faille, y compris le dialogue (dans lequel un certain mot Norman Mailer a traduit par « fug » 15 ans plus tôt dans Les nus et les morts apparaît correctement orthographié à de nombreuses reprises). C’est plus qu’un classique de la fiction de combat ; c’est l’une des explorations les plus importantes de l’identité masculine dans la littérature américaine, faisant de Jones un romancier du calibre d’Herman Melville et de Stephen Crane.

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