La fille du batelier illustré de Tom Durwood – Critique de Jenni Clark


Un conte d’aventures et d’intrigues du vieux monde se déroulant au cours de l’un des projets d’ingénierie les plus impressionnants jamais entrepris.

Salima est la fille du batelier et assiste son père dans la gestion de l’entreprise familiale de bateaux de fret. Elle est exceptionnellement maître d’elle et capable pour une adolescente de seize ans, en particulier à une époque et dans une culture où les femmes entreprenantes n’étaient pas très appréciées. Salima veut vraiment aller à l’école et se renseigner sur le monde extérieur, mais son père hésite beaucoup à perdre ses services.

L’histoire se déroule en Égypte au milieu des années 1800, et la toile de fond est la construction de l’emblématique canal de Suez. Salima est invitée à passer un entretien pour un emploi avec l’administration du canal du gouvernement égyptien et n’y assiste que parce qu’elle offre des frais substantiels pour passer le test d’aptitude. À sa grande surprise, elle et sa nouvelle amie Emilie sont les deux candidates retenues. Son travail consiste à découvrir et à récupérer les nombreuses tonnes d’équipements et de ressources que le système corrompu en place détourne vers des mains privées. Cela prive les opérations du projet en cours de machines et de matériaux et retarde l’achèvement prévu du canal.

La bonne réputation de Salima et son réseau de contacts dans l’industrie lui sont très utiles car elle, Emilie et son chien colley, Fadil, produisent des résultats étonnants. Cependant, son succès ne plaît pas à certaines factions qui profitaient grandement des agissements sournois. Cela met le trio en danger.

Les intrigues tournent et tournent, avec des voyages en bateau bourrés d’action sur le Nil, des tentatives d’enlèvement déjouées et une visite d’un trésor perdu depuis longtemps. L’auteur fait beaucoup d’efforts pour expliquer au lecteur la situation politique internationale, les tensions et les agendas intergouvernementaux, et les mécanismes du projet lui-même. Il décrit également magnifiquement les conditions de vie et la culture de l’époque de Salima, ainsi que la beauté physique de la campagne égyptienne et des voies navigables qu’ils traversent.

J’ai trouvé l’intrigue un peu décousue et parfois déroutante. Pourtant, le style d’écriture de l’auteur est fluide et naturel, pertinent pour l’époque. Comme l’explique l’auteur, les illustrations ont été réalisées par de nombreux artistes, ce qui donne au livre de multiples perspectives selon l’imagination de chaque illustrateur. Ma seule critique est que le placement des images dans le texte n’était pas cohérent avec le scénario dans certains cas.

Dans l’ensemble, The Illustrated Boatman’s Daughter est une façon agréable de passer quelques heures. Vous en sortirez en sachant beaucoup plus sur cette période de l’histoire et sur la façon dont l’humanité peut façonner le monde pour ceux qui suivront.

Je vis dans l’extrême nord du Queensland, en Australie, avec un mari, un chien, un vrai chat et 68 ornements de chat. J’écris des livres pour enfants sur l’outback australien.



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