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The Winthrop Woman est l’histoire d’Anya Seton sur Elizabeth, ou « Bess » Fones, nièce du vénérable John Winthrop. Winthrop devint le premier gouverneur de la colonie de New Plymouth en Amérique et domina son peuple avec une religion et des châtiments puritains sévères. Sa tâche était immense et intimidante et il devint assez cruel et radical. Sa relation avec sa nièce, Bess, était ténue. Il fouetta Bess devant toute la famille pour un acte de tromperie enfantine et lui en voulut plus tard d’avoir épousé son fils, son cousin germain. Bess était un esprit trop libre au goût de John et il lui incomba d’arranger ses mariages et de la protéger, étant son oncle et aussi son père, par alliance.
Elizabeth aspire à la liberté et à l’autonomie. Elle se sent traumatisée à jamais par les coups de fouet qu’elle a reçus de la main de John Winthrop lorsqu’elle était enfant et subit les contraintes de l’oppression masculine intense de l’époque à laquelle elle a vécu. Sa foi religieuse est faible et, contrairement à sa belle-mère bien-aimée, Margaret, elle est incapable de se tourner vers la Bible pour trouver réconfort et soumission. Bess garde un cœur et un esprit ouverts envers ceux qui sont différents, contrairement à la famille puritaine dont elle fait partie.
L’ironie du sort de Bess est que, bien qu’elle ait épousé Henry (Harry) Winthrop, son cousin germain, elle a toujours été amoureuse de son frère, Jack. Lorsque Harry est mort, Jack s’était déjà fiancé à la sœur de Bess, Martha, et un mariage entre eux n’a même jamais été une possibilité. Bess se contente d’un mariage arrangé avec Robert Feake, dont la maladie mentale finit par l’affaiblir complètement. Bess parvient à acheter une grande propriété, un exploit inouï pour les femmes de son époque. Bess endure une quantité démesurée de conflits, de troubles et de dangers en tant que colon dans le Nouveau Monde. La concurrence entre les pays pour les terres américaines, les frontières changeantes entre les colonies et les influences du zèle, du pouvoir, de la peur et de l’humilité colorent sa vie. Son histoire est encore compliquée par son mariage arrangé avec un homme mentalement déséquilibré et par les menaces d’être séparée de l’homme qu’elle aime. Considérée comme un mouton noir en raison de sa pensée religieuse progressiste, Bess est testée et tourmentée jusqu’à ce qu’elle trouve enfin un sentiment de paix spirituelle.
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