vendredi, novembre 22, 2024

La femme d’à côté

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Omotoso, Yewande. La femme d’à côté. Picador. 2016.

The Woman Next Door est un roman contemporain sur les relations raciales en Afrique du Sud écrit par Yewande Omotoso dans lequel deux femmes veuves âgées – l’une noire, l’autre blanche – tentent de surmonter leur passé tout en se liant d’amitié. Hortensia James, riche et connue pour son entreprise de décoration d’intérieur, vit à Kitterijn, un quartier riche et presque entièrement blanc de Constantia, une banlieue du Cap. Pendant des années, Hortensia, la noire, a été une femme amère, ayant dû faire face à la liaison de son mari aujourd’hui décédé qui l’a amenée à devenir caustique avec la plupart des gens par défaut.

Hortensia est en conflit depuis longtemps avec sa voisine, la blanche Marion Agostino. Hortensia pense que Marion est raciste et se réjouit de sa querelle avec elle. Marion, quant à elle, bien qu’elle admette avoir nourri des tendances racistes dans sa jeunesse, a fait du chemin et ne se croit plus raciste. De même, elle pense qu’il y a plus dans la vie que la race. Marion, dont le mari décédé l’a laissée sans argent et lourdement endettée, prospère grâce aux choses qu’elle peut contrôler dans le présent, comme le comité de quartier. La querelle de longue date de Marion avec Hortensia refait continuellement surface au comité (auquel Hortensia participe et qualifie constamment de raciste). Marion, une architecte à la retraite, nourrit du ressentiment envers Marion qui vit au n° 10 Katterijn, car Marion elle-même espérait y vivre : c’était la première maison qu’elle avait conçue et elle avait essayé pendant des décennies de l’acheter.

Le comité est confronté à deux problèmes. Tout d’abord, une loi gouvernementale qui accorde de l’argent et des terres aux Sud-Africains qui ont été injustement spoliés de leurs terres et de leurs maisons dans le passé, se tourne vers le vignoble Katterijn, propriété de la famille Von Struiker. La famille Von Struiker a un héritage de racisme et d’esclavage, bien qu’elle ait acquis les terres qu’elle possède, ce qui est maintenant contesté juridiquement. Au même moment, Hortensia apprend que les descendants d’esclaves qui vivaient sur sa propriété souhaitent enterrer les cendres de leur grand-mère sous un arbre funéraire. Au début, Hortensia rejette la demande tandis que Marion cherche à arrêter la perte des terres viticoles. Mais cela change plus tard.

La décision d’Hortensia de travailler au numéro 10 exaspère Marion, mais un accident de travail entraîne la destruction d’une partie de la maison de Marion, le numéro 12, à cause d’une grue qui s’emballe. Hortensia doit ravaler sa fierté et s’excuser – et offre à Marion la chance de vivre avec elle. Marion accepte, et au cours des semaines suivantes, les deux femmes en apprennent davantage l’une sur l’autre. Par exemple, Hortensia avoue qu’elle se sent coupable de n’avoir jamais pu devenir mère et qu’elle en veut à son défunt mari d’avoir eu un enfant hors mariage. Marion avoue qu’elle-même, avec quatre enfants, se sent comme une mère ratée car trois de ses enfants restent à peine en contact. Hortensia avoue pourquoi elle déteste tant de gens, tandis que Marion avoue qu’elle se sent profondément coupable du passé raciste de l’Afrique du Sud et de sa propre inaction contre l’apartheid.

Finalement, à la demande de Marion, Hortensia accepte d’autoriser l’enterrement de la grand-mère sur sa propriété près de l’arbre. Avec la clarté de l’amitié, Marion en vient à accepter qu’il faut faire quelque chose pour ceux qui cherchent à obtenir la terre du vignoble. L’État parvient à une solution où une partie d’un parc voisin sera remise sous le contrôle des demandeurs. À la fin du roman, Hortensia et Marion commencent à se promener ensemble, à passer plus de temps ensemble et à devenir de véritables amies.

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