La Dordogne est magnifique et pleine de drames familiaux

Dordogne

Je ne cesserai jamais d’être impressionné par le style artistique du titre indépendant Dordogne. C’est un paradis de l’aquarelle qui, si vous avez déjà été dans le sud de la France, réussit bien à capturer les couleurs et les teintes que vous y trouvez un jour d’été. Lorsque la pluie se dissipe plus tard, le soleil tache à travers les fenêtres à volets et perce à travers les bords minces des feuilles avec ce genre de vert que vous n’obtenez que dans la nature. Tout est si riche et somptueux qu’on a presque l’impression que le monde est sur le point de saigner du bord des pages devant vous, toutes les lignes magnifiquement dessinées à la main et les touches de couleurs donnant vie à l’aventure.

Le monde contraste magnifiquement avec les coups plus délibérés et plus durs utilisés pour donner vie à des personnages comme Mim. Ils apparaissent sur les fonds peints à la main, ajoutant une dimension supplémentaire presque caricaturale à la présentation. Il y a certainement une analogie à faire sur les textures plus lâches de la petite maison de Dordogne et ses environs étant brouillés par des souvenirs ici, car le récit du jeu vous voit replonger dans des souvenirs d’enfance. Mimi refait surface alors qu’elle se promène dans la maison vide de sa grand-mère.

(Crédit image : Un Je Ne Sais Quoi)

En cette heure d’ouverture, le leurre initial est de découvrir une boîte à souvenirs que Nora (la grand-mère) a assemblée pour elle. Mais pour l’obtenir, elle doit retourner à la maison de Dordogne, qui est apparemment un endroit interdit autant que le père de Mimi est concerné, et je désespère de savoir pourquoi. Il en va de même pour Mimi, alors son retour dans cet endroit où elle a passé des étés entiers dans son enfance déclenche toutes sortes de souvenirs.

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