La Défense nationale publie une mise à jour sur l’écrasement d’un hélicoptère Chinook qui a tué deux pilotes près de Petawawa

L’enquête est en cours et se concentre sur les facteurs humains, techniques et environnementaux, selon la mise à jour.

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Un hélicoptère Chinook qui s’est écrasé près de Petawawa, tuant deux pilotes militaires, était en train de descendre et d’effectuer un virage à gauche lorsqu’il s’est écrasé dans la rivière des Outaouais, selon une mise à jour fournie par la Défense nationale.

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Le capitaine David Domagala, 32 ans, et le capitaine Marc Larouche, 53 ans, sont tous deux décédés dans l’accident du 20 juin.

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Deux autres membres d’équipage, tous deux mécaniciens navigants, ont été transportés à l’hôpital avec des blessures légères puis libérés. L’accident s’est produit lors de ce qui était censé être un vol d’entraînement de nuit de deux heures, selon la mise à jour publiée mardi.

Le Chinook, identifié comme étant le Hammer 31, se dirigeait vers une zone d’entraînement à environ quatre kilomètres de la garnison Petawawa.

«Peu de temps après le départ, l’hélicoptère a tourné à gauche et, une fois franchi la limite forestière sur la rive ouest de la rivière des Outaouais, il est descendu aux altitudes tactiques conformément au profil de mission», indique la mise à jour publiée par l’autorité d’enquête sur la navigabilité du ministère de la Défense nationale. « En descente et toujours établi dans le virage à gauche, l’hélicoptère a percuté l’eau avec une grande énergie à 00h10 heure locale. »

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L’enquête est en cours et se concentre sur les facteurs humains, techniques et environnementaux, selon la mise à jour. Aucune information n’a été fournie sur la date à laquelle l’enquête serait terminée.

L’hélicoptère CH-147F Chinook était équipé d’un enregistreur vocal/enregistreur de données de vol dans le cockpit, communément appelé boîte noire. L’obtention et l’analyse des informations contenues dans l’enregistreur de données de vol à bord du Chinook font partie de l’enquête en cours sur la sécurité des vols, a souligné le porte-parole de la Défense nationale, Dan Le Bouthillier.

Le Bouthillier a indiqué que l’équipe est composée d’environ 16 personnes et comprend des enquêteurs, des conseillers médicaux, un conseiller en opérations de flotte ainsi qu’un conseiller technique et en ingénierie.

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Le capitaine Larouche, originaire d’Amos, au Québec, a obtenu une licence de pilote privé avant de se joindre à l’Aviation royale canadienne en tant que pilote. Après avoir obtenu son brevet de pilote en 1993, il a servi dans plusieurs escadrons, pilotant les hélicoptères CH-135 Twin Huey, CH-146 Griffon et CH-147F Chinook. Il a été déployé à l’échelle internationale dans le cadre de l’opération DELIVERANCE en Somalie et au pays dans le cadre de l’opération PODIUM en Colombie-Britannique.

Le capitaine Domagala, originaire de Woodstock, en Ontario, a servi dans la Réserve de l’Armée canadienne avant de postuler pour devenir pilote. Après avoir obtenu son diplôme du Collège militaire royal, il a complété une formation de pilote et a été affecté au 450e Escadron tactique d’hélicoptères en 2019. Il a été déployé comme officier de liaison dans le cadre de l’opération CALUMET en Égypte, pour laquelle il a reçu une mention élogieuse du commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada. Il a commencé sa formation sur le CH-147F Chinook lors du redéploiement.

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Une grue, une barge et d’autres équipements spécialisés ont été utilisés pour récupérer l’épave de l’avion qui se trouvait sous 23 mètres d’eau.

La porte-parole de l’ARC, la capitaine Yvette Mills, a indiqué dans un courriel antérieur qu’une équipe conjointe — composée de plongeurs démineurs de la Marine royale canadienne, de membres de l’Armée canadienne et de l’Aviation royale canadienne — avait participé à la récupération du Chinook.

Mills a déclaré qu’on pensait initialement que l’avion avait laissé échapper des contaminants, mais que des mesures d’intervention d’urgence en cas de déversement ont été rapidement mises en œuvre.

Le Canada exploite l’une des versions les plus modernes de l’hélicoptère Chinook fabriqué par Boeing. L’ARC a acheté 15 hélicoptères CH-147F Chinook, le premier étant livré en 2013. Les hélicoptères étaient équipés de réservoirs de carburant plus grands et de capteurs électro-optiques/infrarouges de pointe pour permettre à l’avion de fonctionner efficacement dans des conditions de très faible luminosité. ou des conditions de visibilité réduite.

David Pugliese est un journaliste primé qui couvre les Forces canadiennes et les questions militaires au Canada. Pour soutenir son travail, y compris du contenu exclusif réservé aux abonnés, inscrivez-vous ici : ottawacitizen.com/abonnement

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