samedi, novembre 30, 2024

La Cyberiade de Stanisław Lem

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Bref, très drôle. Cependant, comme certaines histoires traînaient un peu, j’étais enclin à donner à ce livre un 3,5, peut-être même un 3,7. MAIS, et c’est un très gros mais, la traduction est INCROYABLE et vaut au livre une étoile entière à lui seul. Lem est un grand auteur mais Michael Kandel est un génie. Blagues mathématiques et philosophiques… poésie restrictive… blague mathématique poétique restrictive – traduite de manière fluide en anglais. J’appelle des manigances la seule explication est des manigances.

Mais place au texte. Cyberiad les histoires hilarantes de

Bref, très drôle. Cependant, comme certaines histoires traînaient un peu, j’étais enclin à donner à ce livre un 3,5, peut-être même un 3,7. MAIS, et c’est un très gros mais, la traduction est INCROYABLE et vaut au livre une étoile entière à lui seul. Lem est un grand auteur mais Michael Kandel est un génie. Blagues mathématiques et philosophiques… poésie restrictive… blague mathématique poétique restrictive – traduite de manière fluide en anglais. J’appelle des manigances la seule explication est des manigances.

Mais place au texte. Cyberiad les histoires hilarantes de deux « constructeurs » qui parcourent l’univers et s’attirent des ennuis ou la gloire. Pas explicitement indiqué jusqu’à plus tard dans le livre mais chaque personnage est un robot(voir spoiler). La vie mécanique a évolué à partir d’ancêtres de robots qui se sont libérés de leurs chaînes des premiers êtres à base d’eau « spongieux » qui les ont créés. Confirmation plus tard que c’est dans *notre* univers (référence à la nébuleuse du Crabe), mais quant à quand, je ne peux pas être si sûr.
Les rires abondent, même si, comme je l’ai dit plus tôt, quelques histoires ont été longues, ce qui a rendu difficile la compréhension. J’aime voir « Sally » comme un nom (du verbe par exemple « sally en avant »), je ne sais pas si j’ai déjà vu cela. Les illustrations étaient super.

Enfin, même si je suis sûr que d’autres affiches l’ont fait, je dois partager le poème mathématique pour vous tous. Génie dans la conception et génie dans la traduction. Il est demandé à une machine à poésie de fournir « Un poème d’amour, lyrique, pastoral et exprimé dans le langage des mathématiques pures ».
(voir spoiler)

Come, let us hasten to a higher plane,
Where dryads tread the very fields of Venn
Their indices bedecked from one to n
Commingled in an endless Markov chain.

Come, every frustum longs to be a cone,
And every vector dreams of matrices.
Hark to the gentle gradient of the breeze:
It whispers of a more ergodic zone

In Riemann, Hilbert, or in Banach space
Let superscripts and subscripts go their ways
Our asymptotes no longer out of phase,
We shall encounter, counting, face to face.

I’ll grant thee random access to my heart,
Thou’lt tell me all the constants of thy love;
And two shall love’s lemmas prove
And in our bound partition never part,

For what did Cauchy know, or Christoffel,,
Or Fournier, or any Boole or Euler,
Wielding their compasses, their pens and rulers,
Of thy supernal sinusoidal spell?

Cancel me not – for what then shall remain?
Abscissas, some mantissas, modules, modes,
A root or two, a torus and a node:
The inverse of my verse, a null domain.

Ellipse of bliss, converse, O lips divine!
The product of our scalars is defined!
Cyberiad draws nigh, and the skew mind
Cuts capers like a happy haversine.

I see the eigenvalue in thine eye,
I hear the tender tensor in thy sigh.
Bernoulli would have been content to die,
Had he but known such a² cos 2φ!
(hide spoiler)]

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