La croissance économique canadienne plus lente que prévu au premier trimestre ouvre la voie à une possible réduction des taux

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OTTAWA — La croissance économique canadienne a été plus lente que prévu au premier trimestre, ce qui renforce les arguments en faveur d’une éventuelle réduction des taux d’intérêt par la Banque du Canada la semaine prochaine.

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Statistique Canada a annoncé vendredi que l’économie avait connu une croissance annualisée de 1,7 pour cent au cours des trois premiers mois de l’année. Il a également révisé à la baisse ses chiffres de croissance au quatrième trimestre 2023.

L’agence a déclaré que la croissance au cours des trois derniers mois de 2023 était à un taux annualisé de 0,1 pour cent, par rapport à son rapport initial d’un taux annualisé de 1 pour cent.

Ce rapport constitue la dernière donnée économique majeure avant la décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt la semaine prochaine. La banque centrale s’attendait à un taux de croissance annuel de 2,8 pour cent pour le premier trimestre.

Tu Nguyen, économiste au cabinet de fiscalité et de conseil RSM Canada, a déclaré que le rapport sur le PIB, combiné à d’autres données récentes, lui suggère que la Banque du Canada réduira ses taux d’intérêt d’un quart de point de pourcentage le 5 juin.

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« Je pense que l’économie en a vraiment besoin pour que la reprise puisse commencer le plus tôt possible », a-t-elle déclaré dans une interview.

Nguyen a reconnu que la banque centrale pourrait attendre jusqu’en juillet pour réduire ses taux, mais elle a ajouté qu’elle pensait que cela maintiendrait les taux restrictifs plus longtemps que nécessaire.

« Je pense que lors de l’annonce précédente sur les taux, la banque avait semblé beaucoup plus conciliante et elle a reconnu que l’inflation était désormais inférieure à 3% (inflation globale et inflation sous-jacente) et que les ménages souffraient vraiment de la hausse des taux », a-t-elle déclaré.

Dans l’ensemble, les marchés financiers s’attendent à ce que la Banque du Canada réduise son taux d’intérêt directeur la semaine prochaine, mais cette opinion n’est en aucun cas universelle.

James Orlando, économiste principal à la Banque TD, a noté que la banque centrale s’enorgueillit de communiquer ses intentions d’apporter des changements à sa politique monétaire avant de prendre une décision concrète.

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« Si elle veut maintenir cet effort de transparence et d’orientation prospective, nous nous attendons à ce que la Banque du Canada maintienne ses taux stables la semaine prochaine et profite de la réunion pour amorcer une réduction des taux en juillet », a écrit Orlando dans un rapport.

« Cela dit, attendez-vous à des feux d’artifice, car la BdC pourrait aller dans un sens ou dans l’autre avec cette solution. »

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré qu’une réduction des taux était possible, mais que la décision serait guidée par les données économiques.

Il a déclaré que la banque centrale voyait les conditions idéales pour commencer à abaisser son taux directeur de 5 pour cent, mais qu’il souhaitait que ces conditions soient maintenues pour garantir que l’inflation se dirige vers l’objectif de 2 pour cent de la banque.

Le taux d’inflation annuel est tombé à 2,7 pour cent en avril, contre 2,9 pour cent en mars.

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Vendredi, Statistique Canada a déclaré que la croissance au premier trimestre était alimentée par la hausse des dépenses des ménages, qui ont augmenté de 0,7 pour cent.

Les dépenses des ménages en services ont augmenté de 1,1 pour cent, stimulées par les dépenses en services de télécommunications, en loyer et en voyages aériens, tandis que les dépenses des ménages en biens ont augmenté de 0,3 pour cent au premier trimestre, aidées à la hausse par les dépenses en nouveaux camions, fourgonnettes et véhicules utilitaires sport.

Statistique Canada a également indiqué que les dépenses de consommation finale des ménages par habitant ont légèrement augmenté de 0,1 pour cent au premier trimestre, après avoir diminué pendant trois trimestres consécutifs.

Les résultats du premier trimestre sont intervenus alors que Statistique Canada a déclaré que le produit intérieur brut réel était resté essentiellement inchangé en mars, après une croissance de 0,2 pour cent en février.

Le chiffre de mars intervient alors que le secteur de la construction a gagné 1,1 pour cent pour le mois, son taux de croissance le plus fort depuis janvier 2022. Pendant ce temps, le secteur manufacturier a chuté de 0,8 pour cent, plombé par les travaux de réoutillage dans plusieurs usines d’assemblage automobile en Ontario.

L’agence a déclaré que ses estimations préliminaires pour l’économie d’avril indiquent une croissance de 0,3 pour cent, les augmentations dans les secteurs de la fabrication, des mines, des carrières, de l’extraction de pétrole et de gaz et du commerce de gros étant partiellement compensées par des diminutions dans les services publics.

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