Manchester City traverse une période difficile, avec une seule victoire lors de ses dix derniers matchs et une élimination imminente en Ligue des champions. Pep Guardiola, sous pression, peine à redresser la situation, malgré son palmarès impressionnant. Les tensions internes, comme celles exprimées par Ilkay Gündogan, ajoutent à la complexité. Le club doit se concentrer sur ses prochains défis, notamment un derby crucial contre Manchester United, qui pourrait influencer l’avenir de l’équipe.
Manchester City face à une crise grandissante
La situation à Manchester City devient de plus en plus préoccupante. Après une nouvelle défaite, l’entraîneur Pep Guardiola semble de plus en plus résigné. L’élimination en Ligue des champions semble inéluctable, et l’entraîneur, habituellement dominant, se retrouve dans une position délicate. Il pourrait néanmoins avoir l’opportunité de se racheter face à un autre club aux ressources financières considérables.
Un parcours impressionnant, mais des temps difficiles
Bien que Guardiola ne fasse pas partie des ‘Galactiques’ du Real Madrid ni ne soit le ‘Special One’ comme le prétend José Mourinho, il est indéniable que l’entraîneur Josep Guardiola a laissé sa marque depuis son arrivée à Manchester City en 2016. En plus des six titres de Premier League, il a mené les Citizens à la victoire en Ligue des champions en 2023 et a également remporté deux fois la FA Cup. Ajoutons à cela deux titres de Ligue des champions avec le FC Barcelone, ainsi que plusieurs autres trophées internationaux. Pourtant, aujourd’hui, la réalité est tout autre : une équipe en crise et un jeu en perte de vitesse.
Actuellement, Manchester City traverse l’une des périodes les plus difficiles de son histoire. Le club n’a gagné qu’un seul de ses dix derniers matchs, avec sept défaites au compteur. En Ligue des champions, une défaite 0-2 contre la Juventus de Turin a aggravé la situation. Pour la première fois, Guardiola subit trois défaites consécutives en Ligue des champions, et le champion en titre est en danger d’élimination précoce, se retrouvant actuellement en 22e position au classement.
Il ne reste à Guardiola et à Manchester City que deux matchs pour redresser la barre. « Nous avons encore deux matchs et peut-être avons-nous besoin d’un point ou d’une victoire ? Le dernier match est à domicile », a-t-il déclaré, tentant d’aborder la situation avec optimisme. Avant de rencontrer le FC Bruges, l’équipe se rendra en France pour affronter le Paris Saint-Germain, également en difficulté.
La position de Guardiola témoigne d’une certaine résignation. Le PSG, dans une situation encore plus précaire que Man City, se trouve actuellement sur le fil du rasoir avec seulement deux victoires, un match nul et trois défaites. Leur prochain adversaire, le VfB Stuttgart, est également en quête de succès pour atteindre les playoffs, ayant récemment gagné 5-1 contre les Young Boys de Berne.
À Manchester City, la pression monte. Guardiola, qui a prolongé son contrat jusqu’en 2027, doit faire face à des critiques croissantes. L’ancien international anglais Rio Ferdinand a exprimé son inquiétude sur TNT Sports, soulignant que jamais auparavant, on n’avait vu une équipe de Guardiola en si mauvaise posture. « Il doit trouver un moyen de remettre cette équipe sur les rails », a-t-il ajouté.
La confiance de Guardiola semble également vaciller. Pendant les matchs, il apparaît souvent passif, les mains dans les poches, sans donner d’instructions à ses joueurs. « Je me remets en question dans les bons et les mauvais moments », a-t-il reconnu après la rencontre, tout en affirmant qu’il reste stable même dans l’adversité.
Malheureusement, la structure de Manchester City devient de plus en plus fragile, et des tensions internes commencent à émerger. Ilkay Gündogan, le chef d’équipe, a exprimé son mécontentement après la défaite contre la Juventus, soulignant que l’équipe semblait vulnérable et imprudente. « Nous compliquons les choses au lieu de jouer simplement », a-t-il déclaré.
Interrogé sur les commentaires de Gündogan, Guardiola a réagi en insistant sur le fait que l’équipe avait bien joué. « Aujourd’hui, nous avons fait des progrès, même si cela n’a pas suffi », a-t-il affirmé. Face à la défense solide des équipes italiennes, il a reconnu que la tâche était difficile.
À présent, Manchester City doit se concentrer sur ses prochains défis. Avant le choc en Ligue des champions, Guardiola doit d’abord gérer la pression de la ligue. Dimanche, un affrontement crucial les attend : le derby contre Manchester United, prévu à 17h30. Ce match pourrait s’avérer décisif pour l’avenir immédiat de l’équipe.