La Cour suprême n’entendra pas l’appel de Ticketmaster et Live Nation contre le « robot à tickets »

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OTTAWA — La Cour suprême du Canada a refusé d’entendre l’appel de Ticketmaster et Live Nation, qui font face à des recours collectifs dans plusieurs provinces pour avoir prétendument profité de la revente de billets par des tiers.

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L’affaire découle d’allégations que Ticketmaster aurait facilité le scalping massif de billets en violation de ses propres conditions d’utilisation et de sa politique, permettant aux revendeurs d’utiliser des « robots de billets » automatisés pour récupérer des billets d’événements au-delà des limites qu’il impose aux acheteurs individuels.

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Le recours collectif intenté en Colombie-Britannique était l’un des cinq recours intentés contre les sociétés en 2018 à la suite de reportages dans les médias sur les activités de Ticketmaster sur le marché secondaire des billets.

Le Toronto Star et la CBC ont publié des articles sur une enquête secrète sur le discours de Ticketmaster auprès de soi-disant « revendeurs de billets » lors d’un congrès à Las Vegas à l’été 2018.

Dans une décision rendue en 2023 par la Cour d’appel de la Colombie-Britannique, le panel de juges a exposé le contexte de ce qui a motivé les poursuites en Colombie-Britannique, en Ontario, en Saskatchewan et au Québec.

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Au centre de la controverse qui a suivi se trouvait le discours de Ticketmaster auprès des scalpers professionnels sur l’utilisation de Tradedesk, un logiciel d’inventaire utilisé par les revendeurs pour « valider et gérer » les billets qu’ils vendent sur le site Web de l’entreprise.

Les médias ont « suggéré » que la société vantait le logiciel auprès des revendeurs de billets comme moyen de faciliter le « scalping de masse », ce qui semblait violer les conditions d’utilisation du site Web Ticketmaster.

En Colombie-Britannique, le demandeur principal David Gomel affirme avoir payé environ 437 $ US pour des billets pour un concert de Bruno Mars à Vancouver prévu en juillet 2017.

Gomel a acheté les billets auprès de StubHub, un vendeur secondaire de billets d’événements en concurrence avec Ticketmaster.

Les poursuites reposent en partie sur des allégations d’un « effet inflationniste général » sur le marché secondaire des billets, obligeant les gens à payer plus que leur valeur nominale, en violation de la législation sur la protection des consommateurs et de la loi sur la concurrence.

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La classe en Colombie-Britannique affirme que Ticketmaster a profité à tort en facilitant la revente de billets, tout en affirmant faussement que les membres du public auraient une « opportunité équitable » d’acheter des billets à leur valeur nominale plutôt qu’à des majorations gonflées.

Dans ses observations devant la Cour suprême du Canada, Ticketmaster a soutenu que sa politique d’achat et ses conditions d’utilisation étaient des accords avec des personnes qui utilisaient le site Web de l’entreprise pour acheter des billets, plutôt que des « représentations » auprès du grand public.

L’entreprise a affirmé que la Cour d’appel de la Colombie-Britannique s’était trompée lorsqu’elle avait autorisé le recours collectif à aller de l’avant en transformant un « contrat de consommation en une promesse faite à l’ensemble du marché ».

Ticketmaster a affirmé dans ses observations à la Cour suprême du Canada que les poursuites auxquelles elle fait face « peuvent potentiellement avoir un impact sur toutes les entreprises exploitant une plateforme de commerce électronique au Canada en élargissant considérablement les types de réclamations auxquelles elles peuvent faire face ».

La société a affirmé que l’audition de son appel donnerait à la Haute Cour « l’occasion de fournir des indications sur la question de savoir si les conditions d’utilisation du site Web constituent une base factuelle suffisante pour les allégations de fausse déclaration au public ».

La Cour suprême du Canada a rejeté la demande de l’entreprise d’entendre l’appel, confirmant la décision de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique de juillet 2023.

L’avocat de la société, le cabinet d’avocats de Colombie-Britannique représentant le groupe et le principal demandeur David Gomel, n’a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

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