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WASHINGTON — La Cour suprême a rejeté lundi l’appel d’un ancien détenu de Guantanamo né au Canada qui cherchait à effacer ses condamnations pour crimes de guerre, notamment pour le meurtre d’un soldat américain en Afghanistan.
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Omar Khadr avait renoncé à son droit de faire appel lorsqu’il avait plaidé coupable en 2010, notamment pour meurtre. Mais ses avocats ont fait valoir qu’une décision ultérieure de la cour d’appel fédérale de Washington remettait en question la question de savoir si Khadr aurait pu être accusé de ces crimes en premier lieu.
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Un panel de trois juges divisés a statué que, malgré la décision d’appel, Khadr avait renoncé à son droit de faire appel.
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Les juges Brett Kavanaugh et Ketanji Brown Jackson n’ont pas pris part à l’examen de l’appel de Khadr par la Cour suprême car tous deux avaient traité de l’affaire alors qu’ils étaient juges à la cour d’appel. Jackson a expliqué sa récusation de l’ordre de lundi ; Kavanaugh ne l’a pas fait.
Khadr avait été condamné à huit ans de prison, plus le temps qu’il avait déjà passé en détention, dont plusieurs années à la base navale américaine de Guantanamo Bay, à Cuba. Mais il a été libéré en mai 2015 en attendant son appel du plaidoyer de culpabilité.
Un juge canadien a statué en 2019 que sa peine pour crimes de guerre avait expiré.
Khadr avait 15 ans lorsqu’il a été capturé par les troupes américaines à la suite d’un échange de tirs dans un complexe présumé d’Al-Qaida en Afghanistan, qui a entraîné la mort d’un médecin des forces spéciales américaines, le sergent de l’armée américaine. Christopher Speer de première classe. Khadr, soupçonné d’avoir lancé la grenade qui a tué Speer, a été emmené à Guantanamo et finalement accusé de crimes de guerre par une commission militaire.
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