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Ottawa a déposé un recours contre une décision de la Cour fédérale selon laquelle son invocation de la Loi sur les mesures d’urgence en réponse aux manifestations du Freedom Convoi de 2022 était injustifiée.
Le gouvernement demande à la Cour d’appel fédérale d’annuler une décision de janvier selon laquelle le recours à la loi d’urgence par le gouvernement a conduit à une violation des droits constitutionnels.
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Les libéraux fédéraux ont invoqué des pouvoirs d’urgence en réponse aux milliers de manifestants qui se sont retranchés au centre-ville d’Ottawa pendant des semaines et aux manifestations dérivées qui ont bloqué les passages frontaliers.
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L’Association canadienne des libertés civiles et d’autres ont fait valoir devant le tribunal qu’Ottawa avait inauguré les mesures d’urgence sans fondement légal solide.
La décision du juge de la Cour fédérale Richard Mosley, dont les libéraux ont immédiatement promis de faire appel, différait de la conclusion de la Commission d’urgence pour l’ordre public.
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La Cour juge que le recours des libéraux à la Loi sur les mesures d’urgence était injustifié et déraisonnable
Cette enquête a révélé que le gouvernement satisfaisait à des normes juridiques très élevées en matière d’application de la loi.
Dans les documents déposés jeudi, le gouvernement a exposé des arguments, notamment selon lesquels la Cour fédérale a commis une erreur en réexaminant la décision d’invoquer la loi « avec le recul » et sur la base d’informations dont le gouvernement n’avait pas accès en 2022.
Le tribunal a également commis une erreur en substituant sa propre opinion sur la décision que le gouvernement aurait dû prendre, a-t-il ajouté.
Au lieu de cela, a-t-il déclaré, le tribunal aurait dû examiner s’il était raisonnable pour le gouvernement de « décider qu’il avait des motifs raisonnables de croire » qu’un état d’urgence relatif à l’ordre public existait et devait être traité par des mesures temporaires spéciales.
Le tribunal a également eu tort de décider que le recours à la Loi sur les mesures d’urgence constituait une violation de la Charte canadienne des droits et libertés, a soutenu le gouvernement.
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