David Mamet est un dramaturge et scénariste primé. Son œuvre la plus célèbre, Glengarry Glen Ross, était à la fois une pièce de théâtre et un film à succès. Comme beaucoup de Juifs de son temps, David a été élevé en tant que libéral démocrate. Au fil du temps, Mamet a commencé à remettre en question ses racines libérales. Il s’est demandé pourquoi les libéraux semblaient soutenir la «cause arabe» et a appliqué une équivalence morale au conflit entre les Arabes et les Israéliens.
Après avoir identifié la majeure partie de sa vie avec les principes démocrates et libéraux, dans ses dernières années, il s’est complètement transformé en conservateur. Il a estimé que les politiques des conservateurs suivaient de plus près les idées énoncées dans la Constitution américaine. De plus, il est arrivé à la conclusion que si les libéraux étaient autorisés à prendre le contrôle du gouvernement pendant une période prolongée, ce serait la ruine du pays. Après s’être fait sa propre opinion sur le paysage politique, Mamet a décidé de mettre par écrit ses opinions très tranchées. Comme il l’a indiqué, selon la Constitution, c’est le droit de tout citoyen de le faire.
Mamet se concentre sur les différences entre les conservateurs, ou la droite, et les libéraux, ou la gauche. Selon Mamet, la gauche considère le rôle du gouvernement comme un organe responsable de la protection des faibles et qui conduira tout le monde vers la Terre promise. Les libéraux veulent être l’arbitre du terrain de jeu qui rendra tout juste et équitable. Mamet dénigre les attitudes libérales en démontrant à quel point elles manquent de substance et dépendent de la démagogie et des tactiques de peur pour attirer les gens dans leur camp. Voter pour « l’espoir et le changement » revient à voter pour un ballon : il n’y a rien à l’intérieur, sauf de l’air chaud.
Une partie importante de The Secret Knowledge est consacrée à l’administration et aux politiques du président Barack Obama. Mamet n’hésite pas à qualifier le président Obama de socialiste et de marxiste. Il reproche au président d’envoyer chaque jour au reste du monde des signaux indiquant que les États-Unis se rendent et sont à la merci de leurs adversaires. Il se moque d’Obama pour son intervention dans l’industrie automobile américaine. De l’avis de Mamet, l’industrie automobile américaine aurait dû échouer ou réussir par elle-même sur le marché libre du capitalisme.
Mamet donne un bref aperçu de son enfance et de la discrimination que lui et sa famille ont subie aux États-Unis en tant que Juifs. Malgré les obstacles, tous les membres de sa famille sont allés à l’université et ont eu une vie réussie. Leurs réalisations ne leur ont pas été accordées; au contraire, ils ont travaillé dur pour eux. Ils ont vécu le rêve américain qui n’est possible que dans un environnement libre et sans intervention gouvernementale. Les libéraux veulent prendre le pouvoir pour que tout le monde soit proclamé pareil et pour que tout soit « juste ». Mamet souligne que le problème fondamental avec le point de vue libéral est que le gouvernement ne peut pas légiférer sur «l’équité».