La Confusion des sentiments de Stefan Zweig


Nous vivons des myriades de secondes, mais c’est toujours une, une seule, qui bouleverse tout notre monde intérieur.

Roland, un professeur plus âgé et très respecté qui occupe une place d’honneur dans les tours d’ivoire du monde universitaire, se souvient de sa vie de jeune étudiant et de sa relation avec son propre professeur et mentor à l’époque – un homme qu’il admirait, obsédé par et je voulais imiter. Il rejoue des souvenirs de sa situation d’étudiant universitaire, ayant eu un horrible grief avec son père, louant

Nous vivons des myriades de secondes, mais c’est toujours une, une seule, qui bouleverse tout notre monde intérieur.

Roland, un professeur plus âgé et très respecté qui occupe une place d’honneur dans les tours d’ivoire du monde universitaire, se souvient de sa vie de jeune étudiant et de sa relation avec son propre professeur et mentor à l’époque – un homme qu’il admirait, obsédé par et je voulais imiter. Il rejoue des souvenirs de sa situation d’étudiant universitaire, ayant eu un horrible grief avec son père, louant une chambre chez son professeur et devenant son amanuensis.

Roland découvre qu’étant si proche de son professeur et de sa femme, les secrets profondément contrôlés deviennent de plus en plus difficiles à supprimer. Son désarroi naît de l’innocence d’un jeune dont la direction est souvent ambiguë face à l’inexpérience : trop naïf pour comprendre un regard de côté ; trop simpliste pour déchiffrer une conversation feutrée ou pour interpréter le moindre changement d’attitude. Cet arrangement de vie devient un mélange d’anxiété, d’émotions mélangées, de tension et d’incompréhension.

A quel endroit étais-je arrivé ? J’avais senti les secrets d’assez près, son souffle chaud déjà sur mon visage, et maintenant il s’était de nouveau retiré, mais son ombre, son ombre silencieuse et opaque murmurait toujours dans l’air, je le sentais comme une présence dangereuse dans la maison.

Tandis que sa femme gère le jeu des secrets d’une main adroite, le mentor de Roland vit dans la peur constante de son secret révélée, en particulier dans une société qui garde le nom de « l’auteur » sur une « certaine liste ».

Ce n’est pas bien, pas un jeune élève et son professeur, tu comprends ? Il faut garder ses distances…

De telles passions retenues ne s’intègrent pas confortablement dans la forme conventionnelle de l’époque et doivent être maintenues étouffées, fermées, cachées derrière des portes closes. Les relations entre les trois s’enchevêtrent fébrilement dans un triangle amoureux désarticulé.

Ce sera bientôt éclairci parce que je ne le laisse plus jouer avec toi et t’embrouiller comme ça. Il doit y avoir une fin à tout cela. Il doit enfin apprendre à se contrôler. Tu es trop bon pour ses jeux dangereux.

Zweig emmène le lecteur dans une turbulence d’émotions à haute tension, alors que les messages croisés se superposent au hasard. Il dépeint la confusion ardente de Roland comme un agent pathogène, prenant le dessus sur les pensées d’une personne qui répand ses toxines virulentes à l’autre.

Rien cependant n’est plus excitant et intrigant pour un jeune homme qu’un ensemble taquin de vagues soupçons ; l’imagination qui erre habituellement paresseusement trouve sa proie soudainement révélée à elle, et est immédiatement en émoi avec le plaisir nouvellement découvert de la chasse.

la confusion l’intrigue n’est pas contemporaine – les perspectives ont changé depuis la période où cette histoire a été définie; et selon les normes d’aujourd’hui, il n’y a fondamentalement aucune raison d’être choqué. Pour cette raison, cela n’exciterait pas complètement le lecteur. Cependant, c’est un autre joyau merveilleux des observations de Zweig sur les affects et les relations humaines. C’est peut-être un peu déroutant et frénétique, mais c’était tout le but.

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Voici une petite chanson reggae :

Nous avons tous quelque chose à cacher,
Nous vivons tous dans le mensonge…

Que se passe-t-il à huis clos ?
Personne ne sait, personne ne sait avec certitude

par Lionize – http://m.youtube.com/watch?v=qZrMl7ah-w0

Première lecture 2012
Relu le 18 avril 2014



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