La Colombie-Britannique met fin à l’état d’urgence alors que le risque d’incendie de forêt diminue

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VICTORIA — L’état d’urgence en Colombie-Britannique a pris fin jeudi, un peu moins de quatre semaines après que de féroces incendies de forêt ont ravagé plusieurs communautés, incendiant des maisons et des entreprises et forçant des milliers de personnes à fuir.

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Le gouvernement de la Colombie-Britannique a déclaré dans un communiqué que le risque d’incendies de forêt diminuait dans une grande partie de la province à mesure que les températures refroidissaient, permettant à la plupart des résidents de rentrer chez eux.

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Bowinn Ma, le ministre de la Gestion des urgences, a déclaré que même si l’état d’urgence provincial n’est plus nécessaire, la saison des incendies de forêt n’est pas terminée et de nombreuses communautés ont toujours un état d’urgence local.

Ma a déclaré dans un communiqué que l’expiration de la déclaration d’urgence n’affecte pas les ressources de lutte contre les incendies de forêt ni leur capacité à continuer à fournir un soutien d’urgence aux communautés.

« En particulier, les conditions continuent d’être très difficiles dans le nord de la Colombie-Britannique, avec 125 incendies actifs dans le centre de pompiers de Prince George, et la province continuera d’injecter des ressources dans le Nord selon les besoins.

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La saison des incendies de forêt a commencé très tôt dans le nord, où l’incendie massif de Donnie Creek a été découvert le 12 mai et reste hors de contrôle.

L’incendie couvre plus de 5 800 kilomètres carrés dans le nord-est de la province et s’étend à l’Alberta et aux Territoires du Nord-Ouest.

Cet incendie a permis à la province d’enregistrer une saison record pour la superficie brûlée, soit 23 750 kilomètres carrés.

Neil McLoughlin, du centre provincial de coordination des incendies de forêt, a déclaré mercredi lors d’un point de presse que certains des incendies de forêt de cette année pourraient continuer à brûler pendant l’hiver et s’intensifier jusqu’au printemps prochain.

Les conditions météorologiques record du mois de juillet ont rapidement asséché la majeure partie du reste de la province et le risque d’incendie s’est propagé vers le sud.

L’état d’urgence provincial a été déclaré le 18 août alors que les vents ont attisé les incendies dans plusieurs régions, notamment les régions de Kelowna et de Shuswap, où se trouvaient la plupart des 400 maisons et autres structures détruites cette saison.

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Au plus fort de la situation des incendies de forêt, plus de 70 000 personnes étaient en ordre d’évacuation ou en alerte.

À ce mélange d’incendies de forêt s’ajoute la situation de sécheresse, où une grande partie de la province se trouve soit au niveau de sécheresse 4, soit au niveau 5, la cote la plus élevée.

McLoughlin a déclaré mercredi que des conditions de sécheresse actuelles sont attendues dans le sud de la Colombie-Britannique, mais que celles du nord ne sont pas typiques et que les combustibles secs sur le sol forestier restent « disponibles pour brûler ».

Des responsables du Centre des opérations d’urgence du centre de l’Okanagan ont déclaré jeudi que davantage d’ordres d’évacuation étaient levés pour les maisons situées autour de l’incendie de forêt de McDougall Creek.

Les résidents de 16 propriétés le long de Bear Creek Road ont été autorisés à rentrer chez eux, mais ils restent en alerte d’évacuation et doivent être prêts à repartir en cas de flambée.

Le centre indique qu’environ 350 propriétés sont toujours sous ordre d’évacuation et près de 5 000 sont en alerte d’évacuation car l’incendie reste hors de contrôle, près d’un mois après qu’il a été signalé.

Il y a près de 400 incendies qui brûlent encore dans la province et environ 160 d’entre eux restent hors de contrôle.

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