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Ce livre s’est avéré être bien meilleur que ce à quoi je m’attendais. Recommandé par mes parents, City of Joy de Dominique Lapierre est l’histoire d’Anand Nagar, Calcutta, un bidonville plein des pires dégradations qui existent et qui abrite certaines des meilleures personnes du pays. Lapierre a passé 3 ans à faire des recherches pour ce livre et ça se voit. Il a parfaitement capturé les nuances du bidonville indien et a réussi à évaluer la myriade de problèmes et de solutions de l’Inde tout en utilisant le plus grand objet
Ce livre s’est avéré être bien meilleur que ce à quoi je m’attendais. Recommandé par mes parents, City of Joy de Dominique Lapierre est l’histoire d’Anand Nagar, Calcutta, un bidonville plein des pires dégradations qui existent et qui abrite certaines des meilleures personnes du pays. Lapierre a passé 3 ans à faire des recherches pour ce livre et ça se voit. Il a parfaitement saisi les nuances du bidonville indien et a réussi à évaluer la myriade de problèmes et de solutions de l’Inde tout en faisant preuve de la plus grande objectivité.
L’histoire suit la vie de Stephen Kovalski, un prêtre polonais, qui vient vivre à Anand Nagar et partager la souffrance de ses « frères et sœurs ». Kovalski, un homme blanc vêtu de spectacles de basket et de baskets crée une révélation instantanée dans le bidonville. Certains l’adorent, d’autres le détestent mais tout le monde a besoin de lui. Il fait bientôt partie du bidonville et contribue à atténuer les problèmes de ses habitants. Le livre suit également la vie de Hasari Lal, réfugié devenu tireur de pousse-pousse, ce « cheval humain » révèle tous les problèmes que pose l’Inde moderne. L’Inde est un pays où les riches sont incroyablement riches (comme Manubai) et les pauvres sont pathétiquement pauvres (comme les millions d’habitants de la ville de la joie). Le livre comprend également brièvement un médecin américain nommé Max Loeb, un homme compliqué mais généreux, qui répond à l’appel de Kovalski et vient soigner les gens dans le véritable enfer. Alors que l’histoire principale tourne autour de ces trois-là, il y a d’innombrables autres personnes qui font du livre ce qu’il est. Bandona, la fille assamais féroce et au cœur ouvert, Ashish et Shanta Ghosh, Margareta, Aristote John, le parrain du bidonville et bien d’autres.
Le livre est bien écrit mais parfois irritant surtout pour le lecteur indien car il explique beaucoup de choses que nous savons déjà. Les explications répétitives de ce qu’est un Rangoli, ou les explications souvent fastidieuses du Ramayana entravent le bon déroulement du livre. C’est un guide parfait pour les personnes qui ne connaissent rien aux nuances de la vie indienne et peut être lu comme une étude de la société et de la culture indiennes.
La langue est facile à comprendre et les arches de l’histoire ne sont pas trop difficiles à comprendre, bien que cela ne signifie pas qu’elles ne sont pas suffisamment matures ou engageantes. Les souffrances de Hasari Lal ou la générosité de Stephen Kovalski sont suffisamment déchirantes pour que le lecteur s’arrête et réfléchisse à ce qui vient de se passer.
Maintenant, entrons dans les personnages.
Stephen Kovalski est une âme bienveillante de part en part. C’est un prêtre polonais qui vient en Inde et plonge directement à Anand Nagar pour aider les nécessiteux et les pauvres. C’est le genre d’homme qui va patauger dans la saleté, sortir les cadavres de l’eau, faire face à l’enfer de la bureaucratie indienne et sortir toujours souriant et prêt à donner tout ce qu’il a. Dans plusieurs cas assez révélateurs, il se reproche de s’être agacé voire dégoûté de son environnement et de ne pas pouvoir partager les souffrances de ses frères et sœurs en situation de pauvreté.
Hasari Lal est un pauvre paysan devenu tireur de pousse-pousse qui est religieux à un rapide et fera n’importe quoi, croyez-moi, absolument n’importe quoi pour donner à sa famille une vie décente parmi la foule animée de Calcutta. Il tire un pousse-pousse battu et cabossé toute la journée (pas ceux à vélo, il le tire lui-même), tolère des maladies mortelles en conséquence et continue toujours. Hasari Lal est un parfait exemple des milliers et des millions de personnes pauvres et brisées du pays, qui travaillent sans relâche pour sauver leurs familles de la famine et de la mort.
Max Loeb est un personnage compliqué. Fils de l’un des médecins les plus riches de Miami, aux États-Unis, il vient d’un milieu immensément privilégié directement à Anand Nagar pour aider les gens à combattre les maladies. Aider ici signifie couper les membres lépreux, accoucher sans anesthésie, traiter les tout-petits rachitiques remplis de vers et maintenir sa santé mentale. Mais, il n’est pas un saint car contrairement à Kovalski, il est souvent agacé et même dégoûté par son environnement pathétique et se livre aux plaisirs du privilège. Une de ses qualités qui m’a semblé étrange est sa promiscuité. Il trompe son fiancé à plusieurs reprises tout au long du livre, laissant les lecteurs équilibrer son bien contre son mal et juger par eux-mêmes.
Bandona, la jeune fille assamais mérite une mention spéciale pour être l’esprit altruiste qu’elle était. C’est vraiment une personne bonne et décente, à l’intérieur comme à l’extérieur.
En bref, City of Joy vaut la peine d’être lu au moins pour ses histoires et ses thèmes révélateurs.
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