Les objectifs de prix de sept banques ont été réduits de 5 % en moyenne
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On s’attend généralement à ce que la hausse des taux d’intérêt joue en faveur des grandes banques canadiennes, mais une équipe d’analystes adopte une attitude prudente à l’égard du cours de leurs actions compte tenu du contexte économique général.
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Les analystes de la Banque Canadienne Impériale de Commerce ont annoncé cette semaine des réductions de prix globales pour les grandes banques canadiennes, affirmant que la situation macroéconomique devenait moins certaine et pourrait peser sur les résultats en 2023.
L’analyste de la Banque CIBC, Paul Holden, a réduit de 5 % en moyenne les objectifs de cours de sept banques, réduisant la Banque de Nouvelle-Écosse (de 94 $ à 86 $), la Banque de Montréal (de 150 $ à 142 $), la Banque Royale du Canada (de 149 $ à 146 $), Banque Toronto-Dominion (de 103 $ à 100 $), Banque Nationale du Canada (102 $ à 100 $), Banque Canadienne de l’Ouest (de 38 $ à 34 $) et Banque Laurentienne (de 44 $ à 41 $). Les analystes de la CIBC ne maintiennent pas de cote ni d’objectif de cours pour la CIBC.
Holden et son équipe ont réduit le bénéfice par action ajusté prospectif de 1 % pour 2022 et de 4 % pour 2023 en prévision d’un ralentissement de la croissance des prêts et d’une augmentation des pertes sur créances.
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Bien que la Banque Nationale et RBC aient vu leurs prix cibles réduits, l’équipe leur a attribué une cote de « surperformance » en raison des écarts de valorisation plus faibles entre leurs pairs, ce qui implique moins de risque et une position plus défensive dans un environnement de récession.
Dans une note aux clients, Holden a fait valoir que les banques étaient actuellement tarifées en ligne avec un prix moyen sur cinq ans par rapport à la valeur comptable multiple de 1,7x, soit à peu près le même taux attendu dans un scénario économique normal et ne tenant pas compte d’une récession économique.
« Si les perspectives des conditions économiques continuent d’être remises en question, il existe un risque de baisse des valorisations », a écrit Holden.
Alors que Holden s’attend à ce que de solides résultats dans les prochains rapports sur les bénéfices des banques au deuxième trimestre soient tirés par une croissance des prêts de plus de 2% d’un trimestre à l’autre, il a noté que «les résultats globaux pourraient ne pas avoir beaucoup d’importance» en tant qu’économie ralentissement est de plus en plus intégré au marché.
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Les inquiétudes concernant l’effondrement des perspectives macroéconomiques ont été reprises par l’analyste de la Banque Nationale, Gabriel Dechaine, dans une note du 15 mai, dans laquelle il écrivait qu’il s’attend à ce qu’un contexte macroéconomique et géopolitique volatil modère le rythme des annulations de provisions parmi les banques ce trimestre.
Les analystes de la CIBC ont également souligné les ralentissements du marché hypothécaire résidentiel et des prêts aux entreprises qui devraient avoir une incidence sur les résultats après le deuxième trimestre.
Les réductions ciblées surviennent à un moment où les actions des banques canadiennes s’effondrent, en baisse de 5 à 11 % depuis le début de l’année, avec des baisses plus prononcées par rapport aux sommets du secteur en février. La Banque Scotia a chuté le plus parmi les Big Five cette année, chutant de 11 % à 80,55 $.
Les craintes d’une contraction économique ont conduit l’analyste en investissement de Veritas Research Nigel D’Souza à être l’un des premiers à déclasser cinq des grandes banques canadiennes de « acheter » à « vendre » en février. La seule banque qui a été épargnée était la Banque de Montréal en grande partie en raison de son acquisition de la Banque de l’Ouest.
Les cinq grandes banques publieront leurs résultats du deuxième trimestre la semaine prochaine, à partir du 25 mai avec la Banque de Montréal et la Banque Scotia, suivies de RBC, TD et CIBC le 26 mai.
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