La CIBC profite de l’essor de ses activités au pays, même si les provisions pour pertes sur créances augmentent

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La Banque Canadienne Impériale de Commerce a bénéficié de la croissance de ses activités de détail au pays, même si elle a mis de côté plus d’argent que prévu par les analystes pour des prêts potentiellement douteux dans un contexte de détérioration des perspectives de crédit.

Les provisions pour pertes sur créances ont totalisé 585 millions de dollars, a indiqué jeudi la banque torontoise dans un communiqué, soit un peu plus que les 583,4 millions de dollars prévus par les analystes. Les revenus des activités canadiennes de l’entreprise ont augmenté de 10 pour cent, et les revenus nets d’intérêts — la différence entre ce que la banque gagne grâce aux prêts et ce qu’elle paie pour les dépôts — ont augmenté de 13 pour cent.

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La CIBC s’est jointe à ses concurrentes, la Banque de Montréal et la Banque de Nouvelle-Écosse, pour publier des résultats du premier trimestre entachés par des provisions plus élevées pour pertes sur prêts, alors que les taux d’intérêt élevés continuent de nuire à la qualité du crédit et que les paiements manqués commencent à augmenter. BMO et la Banque Scotia ont également déclaré des provisions dépassant les estimations lorsqu’elles ont publié leurs bénéfices plus tôt cette semaine.

Chez CIBC, le bénéfice s’est établi à 1,81 $ par action sur une base ajustée au cours des trois mois jusqu’en janvier, contre 1,94 $ un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice de 1,66 dollar par action, selon les estimations compilées par la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.

Le prêteur se distingue de ses concurrents en termes de maîtrise des coûts, selon les analystes. La CIBC a annoncé jeudi que les dépenses autres que d’intérêts pour le premier trimestre s’élevaient à 3,47 milliards de dollars, en baisse de 22 pour cent par rapport à l’année précédente.

Néanmoins, la CIBC est plus exposée aux espaces de bureaux aux États-Unis que ses pairs, et les analystes surveillent de près cette partie de son portefeuille de prêts pour déceler des signes de faiblesse.

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Alors que le ratio prêt-valeur moyen à l’origine sur le marché des bureaux aux États-Unis était de 60 pour cent, « les valeurs ont chuté de manière significative en raison des vents contraires du secteur », a déclaré la CIBC dans un rapport aux actionnaires jeudi. « Nous surveillons de près ce portefeuille à mesure que les conditions évoluent. »

Bloomberg.com

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