Dans la province du Hebei, ceux qui refusent de remettre leurs clés pour être enfermés de l’extérieur sont enfermés
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Les autorités chinoises enferment les résidents à l’intérieur de leurs maisons pour les empêcher de propager le COVID. Les agents de santé publique ont utilisé des fils pour barricader les portes et installé des verrous en fer afin d’enfermer les gens, selon des vidéos circulant sur les réseaux sociaux chinois.
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Les vidéos étaient le dernier signe d’un ensemble de verrouillages de plus en plus draconiens qui ont déclenché une rare dissidence publique en Chine. Le pays est l’un des rares endroits au monde à suivre encore une politique stricte de « zéro COVID ».
Les mesures sont appliquées à ceux qui refusent de remettre les clés de leur appartement afin qu’ils puissent être enfermés de l’extérieur, selon la publication indépendante Caixin Global.
Les vidéos ont suscité l’indignation en ligne, où il a été souligné que les mesures risquaient de mettre en danger la vie des personnes car elles n’auraient pas pu quitter leur domicile en cas d’urgence.
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« Je suis tellement fâché. Ils ne traitent vraiment pas les gens comme des humains », a écrit un commentateur sur Weibo, la version chinoise de Twitter. Une autre personne a comparé la situation à être enfermée dans un camp de concentration.
Face au contrecoup, les autorités du comté de Qianan ont blâmé les communautés résidentielles individuelles pour leurs «moyens simplistes et radicaux» de contrôler le COVID.
« Nous enquêtons et modifierons la politique », a écrit le Bureau de prévention et de contrôle de la pandémie de Qianan sur l’application chinoise WeChat. « Nous étudions également la possibilité d’installer des alarmes pour remplacer les méthodes actuelles. »
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Dans le même comté, les autorités ont interdit aux agriculteurs de travailler dans les champs pour freiner la propagation, mais des vidéos sont apparues plus tard montrant des gens se faufilant au milieu de la nuit pour labourer.
Mardi, Pékin a renforcé les restrictions liées au COVID en interdisant à certains résidents, y compris ceux des quartiers étiquetés «moyen» et «à haut risque» de transmission du COVID, de quitter la ville.
La ville a également fermé des dizaines de stations de métro.