vendredi, novembre 22, 2024

La Canadienne, 93 ans, voulait offrir un cadeau à ses enfants. Au lieu de cela, elle s’est fait imposer une facture d’impôt sur les gains en capital de 40 000 $.

«Je suis à la retraite. Comment vais-je payer pour ça ?

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Un cadeau fait à sa fille et à son petit-fils a laissé une Ontarienne de 93 ans sous le choc.

Liz Diachun a dit Nouvelles de CTV elle prévoyait de donner à sa famille deux lots sur sa propriété agricole à Warkworth pour les aider à établir une maison. Cependant, son avocat l’a informée que même si le terrain était un don, il devait quand même être évalué à sa juste valeur marchande aux fins fiscales.

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Les deux lots ont été évalués à 125 000 et 145 000 dollars, pour un total de 270 000 dollars, laissant Diachun avec une facture fiscale d’environ 40 000 dollars, un montant qu’elle a déclaré ne pas pouvoir payer.

« Je suis à la retraite. Comment vais-je payer pour ça ? dit Diachun. « Je ne fais pas partie des riches. J’ai 93 ans. Qui va me donner un prêt immobilier ? Qui va m’accorder un prêt ?

Diachun espère pouvoir encore trouver un moyen de concrétiser ces cadeaux, mais le temps presse. À compter du mois prochain, le taux d’inclusion de l’impôt sur les gains en capital passera de 50 pour cent à 67 pour cent pour les montants supérieurs à 250 000 $. Voici ce qu’il faut savoir.

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Qu’est-ce que l’impôt sur les plus-values ​​?

L’impôt sur les plus-values ​​s’applique au bénéfice réalisé lors de la vente d’un immobilisationcomme les actions, l’immobilier ou d’autres investissements.

Le système actuel comprend un taux d’inclusion de 50 pour cent, ce qui signifie que seule la moitié du gain en capital est considérée comme un revenu imposable.

La plus-value imposable est imposée aux taux d’imposition sur le revenu des personnes physiques, qui varient en fonction du revenu total d’un individu et de la tranche d’imposition dans laquelle il se situe.

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Comment ça change ?

Dans le cadre du nouveau budget fédéral, le taux d’inclusion passera de 50 pour cent à 66,5 pour cent pour les gains en capital dépassant 250 000 $ par année pour les particuliers.

Les changements devraient entrer en vigueur le 25 juin, bien que les libéraux n’aient pas encore présenté de projet de loi visant à augmenter le taux d’inclusion des gains en capital. Ce retard signifie que des Canadiens comme Diachun se retrouvent dans une situation délicate lorsqu’ils doivent prendre des décisions concernant la vente ou le don d’actifs majeurs.

Plus tôt cette semaine, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a déclaré que le processus législatif débuterait dans « les semaines à venir et certainement avant l’ajournement de la Chambre (le 21 juin) ».

Pendant ce temps, les Canadiens réfléchissent à des décisions importantes sans avoir de détails précis sur l’impact que la nouvelle politique pourrait avoir sur leur facture fiscale.

Pour les sociétés et les fiducies, le nouveau taux d’inclusion de 66,5 pour cent s’appliquera à tous les gains en capital, sans le seuil de 250 000 $.

Il y aura également une augmentation unique de l’exonération cumulative des gains en capital pour les actions de petites entreprises et les propriétés agricoles ou de pêche admissibles, passant de 1 million de dollars à 1,25 million de dollars.

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Quand l’impôt sur les plus-values ​​a-t-il été instauré et comment a-t-il évolué ?

Il a été introduit pour la première fois en 1972 dans le cadre des réformes fiscales mises en œuvre par le ministre des Finances Edgar Benson, membre du gouvernement du premier ministre Pierre Trudeau.

Cet impôt visait à élargir l’assiette fiscale et à imposer les revenus des investissements de la même manière que les revenus du travail. Le taux lors de la première mise en œuvre était de 50 pour cent, même s’il a fluctué au fil des annéespassant notamment à 66 pour cent en 1988 et à 75 pour cent en 1990.

En 2000, sous la direction du ministre des Finances Paul Martin, le taux est retombé à 50 pour cent.

Les changements à venir font partie d’une stratégie visant à faire « payer leur juste part aux Canadiens les plus riches », selon le gouvernement libéral.

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