dimanche, novembre 17, 2024

La bonne chimie : Timothy Leary a été un pionnier de la recherche sur les « champignons magiques »

Le lieu? Salle 1742, L’Hôtel Reine Elizabeth à Montréal. La date? 1er juin 1969. L’événement ? Un enregistrement de Give Peace a Chance de John Lennon et Yoko Ono lors de leur célèbre « bed-in pour la paix », une manifestation non violente contre la guerre.

On entend également sur l’enregistrement les invités que John et Yoko avaient invités. Tommy Smothers joue de la guitare, le poète Allen Ginsberg, le comédien Dick Gregory, la chanteuse Petula Clark et Timothy Leary chantent. Oui, ce Timothy Leary. L’ancien professeur de Harvard qui est devenu une icône du mouvement de contre-culture avec sa promotion des psychédéliques et son mantra de « allumer, écouter, abandonner ».

  John Lennon et Yoko Ono lors de leur bed-in d'une semaine pour la paix à l'hôtel Reine Elizabeth à Montréal en juin 1969. C'est ici que la chanson Give Peace a Chance a été enregistrée.

John Lennon et Yoko Ono lors de leur bed-in d’une semaine pour la paix à l’hôtel Reine Elizabeth à Montréal en juin 1969. C’est ici que la chanson Give Peace a Chance a été enregistrée.

ÉGLISE TEDD / MONTRÉAL GAZETTE

Le « déclenchement » faisait référence au LSD et à la psilocybine, des médicaments psychotropes qui, selon Leary, « permettraient à chaque personne de se rendre compte qu’il n’est pas un robot de jeu mis sur cette planète pour recevoir un numéro de sécurité sociale et être filé. la chaîne de montage de l’école, du collège, de la carrière, de l’assurance, des funérailles, au revoir. Le parcours de Leary, de scientifique respecté à célébrité psychédélique, est intrigant.

Après avoir obtenu un doctorat en psychologie à Berkley, Leary a été embauché par l’Université de Harvard en 1959. Son début de carrière universitaire, étudiant les relations sociales et la psychothérapie, était standard et banal. Mais tout allait changer en 1960 avec des vacances à Cuernavaca, au Mexique. Assis autour de la piscine un jour, une conversation avec son collègue Anthony Russo s’est tournée vers l’expérience de ce dernier lors d’un précédent voyage au cours duquel il avait mangé des «champignons magiques». Il avait lu à ce sujet dans un article de 1957 dans Life Magazine intitulé Seeking the Magic Mushroom par Robert Gordon Wasson, un mycologue amateur.

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