lundi, novembre 25, 2024

La BdC a envisagé de ne pas augmenter ses taux le mois dernier, mais l’économie chaude a influencé la décision

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OTTAWA — La Banque du Canada a envisagé de ne pas augmenter les taux d’intérêt le mois dernier, mais avec l’économie qui a dépassé les attentes, son conseil d’administration a finalement décidé en faveur d’une autre hausse des taux avant de faire une pause.

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Dans son tout premier résumé des délibérations, la Banque du Canada a indiqué qu’un marché du travail tendu, une forte croissance du PIB et le risque que l’inflation reste bloquée au-dessus de 2 % justifient le relèvement de son taux directeur d’un quart de point de pourcentage le 25 janvier.

Le résumé publié mercredi a décrit ce que le conseil – composé du gouverneur et de ses adjoints – a discuté lors des réunions sur la décision tarifaire.

Le directeur général des taux canadiens et macro stratège de BMO, Benjamin Reitzes, a déclaré que la plus grande révélation du résumé était que la banque centrale envisageait en fait de maintenir son taux d’intérêt directeur le mois dernier, suggérant qu’elle adoptait une approche plus tiède que ne le pensaient les marchés.

« Le fait qu’ils aient envisagé de ne pas augmenter les taux était un peu une surprise », a déclaré Reitzes.

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Mais la justification de la Banque du Canada pour augmenter les taux était tout à fait juste, a-t-il ajouté, notant que l’économie était plus chaude que prévu.

« Nous avons vu quelques signes de ralentissement, mais pas assez pour justifier une extrême inquiétude à ce stade », a-t-il déclaré.

En décembre, le taux de chômage au Canada était de 5 %, juste au-dessus du creux record de 4,9 % atteint au cours de l’été. La croissance économique a également dépassé les attentes vers la fin de 2022.

Les hausses de taux de la Banque du Canada devraient se faire sentir plus largement dans l’économie cette année.

Le conseil des gouverneurs a convenu à l’unanimité que l’action de la banque centrale à ce jour avait été agressive et que tous les effets économiques des hausses de taux ne se sont pas encore fait sentir.

« Tous les membres du conseil d’administration ont reconnu qu’ils abordaient cette décision avec un point de vue similaire : que la politique monétaire de la banque à ce jour avait été énergique et que le plein impact se ferait sentir dans les trimestres à venir », indique le résumé.

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La banque centrale a relevé son taux directeur huit fois de suite depuis mars 2022, le faisant passer de près de zéro à 4,5 %. C’est le plus haut depuis 2007.

Avec la première hausse de taux de l’année, la banque centrale a indiqué qu’elle prendrait une pause conditionnelle pour évaluer comment l’économie réagit à des taux plus élevés.

Le résumé a également révélé que la Banque du Canada craint que l’inflation ne soit plus rigide que prévu.

« La persistance des défis de la chaîne d’approvisionnement, l’inflation des prix des services, la croissance des salaires et les attentes d’inflation pourraient toutes maintenir l’inflation au-dessus de l’objectif », indique le résumé. « Un rebond des prix du pétrole pourrait également faire remonter l’inflation. »

L’inflation globale est passée de son pic de 8,1 % observé en juin à 6,3 % en décembre. La Banque du Canada prévoit que le taux d’inflation annuel tombera à 3 % d’ici le milieu de 2023 et à sa cible de 2 % en 2024.

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Selon le résumé, après quelques délibérations sur les orientations prospectives que la banque centrale devrait donner, les membres du conseil des gouverneurs étaient largement d’accord pour signaler une pause pour indiquer que la barre pour augmenter davantage les taux est désormais plus élevée.

Reitzes a déclaré que le résumé indique clairement qu’une hausse des taux en mars est « hors de propos ».

La publication du résumé de cinq pages fait suite à une recommandation du Fonds monétaire international visant à accroître la transparence du processus de décision sur les taux.

Il donne également un aperçu de ce que le conseil de direction de la Banque du Canada prend en compte lorsqu’il prend des décisions politiques, ce que les économistes et les prévisionnistes essaient souvent de comprendre.

Reitzes a déclaré que le résumé était un ajout bienvenu et « a fourni un peu plus de couleur autour de la décision politique ».

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Alors que la Banque du Canada surveille la réaction de l’économie à la hausse des coûts d’emprunt, le résumé montre qu’elle surveille de près l’évolution de l’économie mondiale et nationale.

Le conseil a passé un temps « considérable » à discuter des effets potentiels de la levée des restrictions liées au COVID-19 par la Chine, selon le résumé, avec une inquiétude particulière quant à l’effet que la réouverture pourrait avoir sur les prix du pétrole.

« Si la demande chinoise devait rebondir plus que prévu, les prix du pétrole pourraient augmenter considérablement, exerçant une nouvelle pression à la hausse sur l’inflation canadienne et mondiale », indique le résumé.

Sur le plan intérieur, le conseil des gouverneurs a noté que la baisse de la consommation et de l’activité immobilière indique que l’économie ralentit.

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Toutefois, l’estimation provisoire du PIB réel de Statistique Canada au quatrième trimestre laisse entrevoir une croissance supérieure aux attentes antérieures de la Banque du Canada.

La banque centrale a également déclaré que le marché du travail tendu au Canada est le signe d’une économie en surchauffe. En décembre, le taux de chômage était de 5 %, juste au-dessus du creux record de 4,9 % atteint au cours de l’été.

Mais le conseil est toujours encouragé par des signes de ralentissement de l’inflation.

Dans le résumé, le conseil a reconnu qu’une grande partie de ce ralentissement est le résultat de la baisse des prix de l’essence, mais les membres ont noté que la baisse de l’inflation des biens durables suggère que des taux d’intérêt plus élevés contribuent à ralentir la demande.

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