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La Banque Nationale du Canada ouvre un bureau à Paris pour répondre aux besoins des émetteurs supranationaux et soutenus par le gouvernement, un segment qui vend des obligations libellées en euros à un rythme record cette année.
Simon Cote, qui dirige le bureau de Londres, dirigera également les opérations de la succursale de Paris, a déclaré Sean St. John, vice-président exécutif, responsable des titres à revenu fixe et co-responsable de la gestion des risques. Le bureau a obtenu une licence pour opérer depuis la capitale française au début du mois, a-t-il déclaré.
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« La logique initiale est d’étendre la couverture des ventes institutionnelles de titres à revenu fixe en Europe, tout en développant nos activités SSA », a déclaré St. John.
Les sociétés supranationales, souveraines et agences ou SSA – qui ont traditionnellement levé des fonds dans plusieurs devises – ont emprunté 386 milliards d’euros (413 milliards de dollars) sur le marché des obligations syndiquées jusqu’à présent cette année, selon les données compilées par Bloomberg. Il s’agit d’un record pour la période et d’un bond de 14 pour cent d’une année sur l’autre.
La France s’efforce de renforcer l’attractivité de Paris en tant que centre financier de l’Union européenne, en s’appuyant sur une vague de délocalisations après le Brexit. Citigroup Inc., JPMorgan Chase & Co., Barclays PLC sont présents dans la ville.
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Les plus grands concurrents de la Banque Nationale au pays, dont la Banque Royale du Canada et la Banque Toronto-Dominion, ont organisé des ventes d’obligations en euros pour les emprunteurs, notamment les provinces canadiennes et les fonds de pension. La province de la Saskatchewan étudie la possibilité d’un premier accord d’obligations libellées en euros sur 10 ans, dont TD serait l’un des teneurs de livres, ont indiqué lundi des sources proches du dossier.
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