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La Banque Laurentienne du Canada a déclaré qu’elle n’avait pas atteint tous ses objectifs financiers pour 2023 et qu’elle assumerait des frais de restructuration pour réduire les coûts, soulignant l’énorme travail de redressement qui attend le nouveau chef de la direction, Eric Provost.
Les bénéfices de la banque ont été affectés par les coûts d’une panne technique majeure en septembre, qui a rendu un certain nombre de services indisponibles pour les clients, ainsi que par les dépenses liées à une révision stratégique. La banque montréalaise cherchait un acheteur pour une partie ou la totalité de ses activités, mais n’a pas trouvé d’offres intéressantes et a décidé de rester indépendante.
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Au milieu de la panne, le conseil d’administration a évincé la directrice générale Rania Llewellyn et l’a remplacée par Provost, et le président a démissionné.
La Laurentienne a présenté il y a deux ans un plan stratégique sous la direction de Llewellyn qui fixait des objectifs ambitieux en matière de croissance des bénéfices, de dépenses, de levier d’exploitation et de rendement des capitaux propres. Elle n’a pas atteint ces quatre objectifs en 2023, et la banque a déclaré qu’elle réexaminerait ces objectifs l’année prochaine à mesure qu’elle réorganiserait sa stratégie.
Le prêteur a déclaré un bénéfice ajusté de 1 $ par action pour le trimestre clos le 31 octobre, bien en deçà de l’estimation moyenne de 1,16 $ des analystes dans une enquête Bloomberg. Mais les provisions pour pertes sur créances ont été légèrement inférieures aux prévisions, à 16,7 millions de dollars.
Les actions de la Laurentienne étaient en baisse de 0,5 pour cent à 10 h 19 à Toronto, prolongeant leur baisse depuis le début de l’année à près de 19 pour cent.
«Une chose est sûre, le statu quo à la Banque Laurentienne n’est plus une option», a déclaré M. Provost aux analystes lors d’une conférence téléphonique. « Nous saisirons cette opportunité pour poursuivre nos efforts de simplification afin d’améliorer notre expérience client. »
Le coût de la panne était de 9 cents par action avant impôts, a indiqué la Laurentienne dans un communiqué. Au total, les dépenses autres que d’intérêts ont bondi d’environ 13 pour cent au quatrième trimestre, en grande partie en raison des coûts de restructuration et de réalisation de l’examen stratégique.
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La rationalisation de la banque entraînera une charge supplémentaire avant impôts de 6,5 millions de dollars au cours du trimestre en cours, a indiqué la banque, et devrait se traduire par 8 millions de dollars d’économies annuelles avant impôts sur le revenu.
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