La Banque du Canada s’inquiète de l’inflation qui pourrait «se bloquer» au-dessus de l’objectif de 2%, selon le procès-verbal

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OTTAWA — La Banque du Canada craignait que l’inflation ne dépasse son objectif de 2 % et a convenu qu’il pourrait être nécessaire de resserrer davantage la politique monétaire lorsque les autorités décideront de maintenir les taux inchangés ce mois-ci.

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Le 8 mars, la banque est devenue la première grande banque centrale à interrompre sa campagne de resserrement, laissant le taux directeur au jour le jour inchangé à 4,50 %, comme prévu. Il s’est engagé à retarder de nouvelles hausses tant que l’inflation continuerait de baisser conformément à ses prévisions.

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En janvier, la banque a déclaré qu’elle s’attendait à ce que l’inflation baisse à 3% vers le milieu de l’année et ralentisse à 2% l’année prochaine. Mais lors des délibérations précédant l’annonce, la banque a noté que l’inflation des services « se révèle collante », selon le procès-verbal de la réunion de définition des politiques publié mercredi.

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Le conseil des gouverneurs, composé de cinq membres, reste « préoccupé par le risque que l’inflation puisse rester sensiblement au-dessus de l’objectif de 2% », indique le procès-verbal.

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Mais les cinq membres ont soutenu le maintien des taux pour mesurer les effets des hausses précédentes, car ils ont convenu que « l’économie ralentit et que l’inflation diminue ».

Au cours de la dernière année, la banque a relevé ses taux huit fois de suite de 425 points de base au total pour maîtriser l’inflation, qui a culminé à un taux annualisé de 8,1 % l’an dernier et a ralenti à 5,2 % en février.

« Après avoir augmenté le taux directeur à chacune des huit dernières décisions, le Conseil des gouverneurs a vu la pause comme une opportunité de savoir si les taux d’intérêt avaient suffisamment augmenté pour ramener l’inflation à l’objectif de 2% », indique le procès-verbal.

Le conseil fonctionne sur une base consensuelle et ne vote pas sur les décisions politiques.

La situation a nettement changé depuis le 8 mars. Les faillites bancaires aux États-Unis et en Europe montrent qu’une hausse trop élevée des taux pourrait alimenter davantage l’instabilité financière et soutenir une pause continue sur les taux au Canada.

Le 8 mars, les marchés monétaires pariaient que la prochaine décision de la Banque du Canada serait une autre hausse des taux d’ici septembre. Maintenant, ils parient qu’il y aura une réduction d’ici juillet.

© Thomson Reuters 2023

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