Contenu de l’article
OTTAWA — La Banque du Canada s’attend à ce que le resserrement quantitatif prenne fin d’ici 2025, a déclaré jeudi le sous-gouverneur Toni Gravelle dans un discours sur la façon dont la banque centrale prévoit gérer son bilan.
La banque centrale a lancé pour la première fois des opérations d’assouplissement quantitatif pendant la pandémie – un processus qui impliquait l’achat d’obligations d’État auprès d’institutions financières en utilisant la monnaie de la banque centrale appelée soldes de règlement – pour faire baisser indirectement les taux d’intérêt.
Contenu de l’article
La banque centrale laisse désormais ces obligations arriver à échéance sans être remplacées, ce qui a réduit la valeur des soldes de règlement détenus par les institutions financières à environ 100 milliards de dollars.
Dans un discours prononcé à Toronto, Gravelle a déclaré que la banque centrale estime que ce processus, appelé resserrement quantitatif, prendra fin lorsque les soldes de règlement chuteront entre 20 et 60 milliards de dollars.
Il a ajouté qu’une fois le resserrement quantitatif terminé, la banque centrale reprendrait ses opérations normales de marché, ce qui signifie qu’elle achèterait des actifs financiers pour refléter la croissance des liquidités en circulation dans l’économie.
« Nos avoirs en actifs financiers croissent passivement pour refléter la croissance de notre principal passif de bilan – l’argent dans vos portefeuilles », a déclaré Gravelle, selon le texte préparé de son discours publié à Ottawa.
« Lorsque les ménages et les entreprises souhaitent davantage de billets de banque pour leurs activités quotidiennes, nous y répondons en créant et en faisant circuler davantage de billets via le secteur bancaire. »
Recommandé par l’éditorial
-
Les décideurs de la Banque du Canada ne s’entendent pas sur le moment où les taux seront réduits
-
Qu’est-ce que le resserrement quantitatif
-
La Banque du Canada est invitée à agir « agressivement » en matière de baisse des taux
Gravelle a déclaré que le montant des liquidités en circulation augmente généralement parallèlement au taux de croissance économique nominale. Cela permet à la Banque du Canada d’estimer la quantité de liquidités qui sera demandée à l’avenir, a-t-il déclaré, même si la banque centrale ne contrôle pas cette croissance.
Partagez cet article sur votre réseau social