La Banque du Canada relève son taux à 4,5 %, mais signale une pause dans le cycle de hausse historique

Kevin Carmichael: Peu de gens s’attendaient à une promesse de la banque centrale d’arrêter la randonnée, en supposant que l’économie se déroule comme prévu

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La série de hausses de taux d’intérêt la plus agressive de l’histoire du Canada est peut-être terminée.

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Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a relevé le taux de référence d’un quart de point le 25 janvier, portant le taux utilisé par les prêteurs privés pour fixer les coûts d’emprunt des particuliers et des entreprises à 4,5 %, une augmentation surprenante par rapport à 0,25 % il y a un an.

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Beaucoup sur Bay Street ont vu cela venir.

Peu de gens – et peut-être personne – anticipaient une promesse explicite de Macklem de s’arrêter ici, en supposant que les choses se déroulent comme le prévoit la banque centrale dans son dernier rapport trimestriel. Rapport sur la politique monétaire.

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« Si les développements économiques évoluent globalement conformément aux perspectives du MPR, le Conseil des gouverneurs prévoit de maintenir le taux directeur à son niveau actuel pendant qu’il évalue l’impact des augmentations cumulées des taux d’intérêt », a déclaré la banque centrale dans un communiqué. déclaration.

« Le Conseil des gouverneurs est prêt à augmenter davantage le taux directeur si nécessaire pour ramener l’inflation à la cible de 2 % et demeure résolu dans son engagement à rétablir la stabilité des prix pour les Canadiens.

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Cette dernière partie est destinée à s’assurer que personne ne confond le message de Macklem avec une déclaration de victoire dans sa lutte contre la pire peur de l’inflation depuis le début des années 1980. Les braises restent chaudes, alors que l’économie canadienne continue de montrer des signes de «demande excédentaire», notamment des prix élevés pour les services domestiques et des sondages qui suggèrent que les employeurs ont encore du mal à trouver des travailleurs.

Les décideurs politiques n’envisageront pas de réduire les taux d’intérêt de sitôt, et si la fièvre inflationniste persiste, la banque centrale augmentera à nouveau les taux d’intérêt. Mais ce n’est pas ce qu’il voit arriver.

La Banque du Canada a noté que l’inflation globale, mesurée par les variations d’une année à l’autre de l’indice des prix à la consommation de Statistique Canada, a chuté à 6,3 % en décembre, après avoir culminé à 8,1 % en juin.

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Regardez la conférence de presse de la Banque du Canada ci-dessous

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Macklem et ses adjoints prédisent que cette tendance se poursuivra, principalement parce que les prix de l’énergie ont baissé et parce que les chaînes d’approvisionnement mondiales se desserrent. Les nouvelles perspectives de la Banque du Canada prévoient que les augmentations d’une année à l’autre de l’indice des prix à la consommation seront en moyenne de 5,4 % au cours du premier trimestre et tomberont à 2,6 % d’ici la fin de 2023.

La prévision d’inflation mise à jour est importante car elle suggère que les hausses de prix seront de retour dans la zone de confort de la banque centrale de 1 à 3 % avant la fin de l’année. Les prévisions ramènent l’inflation à 2 % – le point médian de cette zone de confort – en 2024.

« L’inflation devrait baisser de manière significative cette année », indique le communiqué.

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Cette réalisation ne se fera pas sans douleur, dont certaines sont déjà ressenties par les propriétaires ayant des hypothèques à taux variable et tous ceux qui dépendent d’un marché immobilier dynamique pour gagner leur vie. Les prix des maisons ont plongé et devraient encore baisser, a déclaré la banque centrale. L’industrie du logement a soustrait un point de pourcentage complet de la croissance économique en 2022 et soustraira 0,7 point de pourcentage en 2023, selon le MPR.

Le logement est probablement l’industrie la plus sensible aux taux d’intérêt. Il a mené la reprise rapide après la récession de la COVID, lorsque la Banque du Canada a abaissé le taux de référence à presque zéro et a promis de le maintenir pendant deux ans.

Désormais, le logement agit comme un frein à une croissance économique insoutenable – 5% en 2021 et 3,6% en 2022 – qui alimentait plus de demande que les fournisseurs ne pouvaient égaler.

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Les nouvelles perspectives de la Banque du Canada prévoient que l’économie croîtra à un taux annuel de 0,5 % au premier trimestre, contre 1,3 % au quatrième trimestre de 2022. C’est une vitesse de décrochage, de sorte que l’économie pourrait facilement basculer en récession cette année , un résultat que Macklem a indiqué qu’il est prêt à accepter si c’est ce qu’il faut pour écraser l’inflation, qu’il a identifiée comme la plus grande menace.

« La croissance économique récente a été plus forte que prévu et l’économie reste en demande excédentaire », a déclaré la Banque du Canada dans l’énoncé de politique. « Cependant, il y a de plus en plus de preuves que la politique monétaire restrictive ralentit l’activité, en particulier les dépenses des ménages. »

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L’économie du Canada est alimentée principalement par les dépenses des ménages et du gouvernement, les investissements des entreprises et les exportations. La consommation est la plus importante et elle ralentira considérablement cette année, les ménages étant contraints d’utiliser une plus grande partie de leur revenu disponible pour rembourser leur dette.

La Banque du Canada a déclaré que les paiements d’intérêts sur les hypothèques représenteraient environ 4,5 % du revenu disponible au début de 2023, contre 3,2 % au même moment en 2022. Ce pourcentage ne fera qu’augmenter à mesure que les propriétaires renouvelleront leurs hypothèques à des taux plus élevés, en soustrayant les revenus qui, autrement, auraient pu être utilisés pour dépenser et investir.

C’est ainsi que les récessions commencent, mais c’est peut-être ce qui est nécessaire pour étouffer les pressions inflationnistes qui ont été déclenchées par la reprise après la pandémie. La Banque du Canada semble penser que la douleur en vaudra la peine.

« Ce ralentissement global de l’activité permettra à l’offre de rattraper la demande », indique le communiqué.

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