Vincent devrait apporter ses propres perspectives au processus d’élaboration des politiques car il n’aura aucun lien direct avec la banque centrale
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La chasse de la Banque du Canada pour un sous-gouverneur externe a pris fin cette semaine, alors que la banque centrale a nommé le professeur d’économie montréalais Nicolas Vincent pour assumer le nouveau rôle.
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Vincent commencera son mandat de deux ans en mars, comblant le vide laissé par l’ancien sous-gouverneur Timothy Lane, qui a pris sa retraite en septembre. La Banque du Canada a lancé une recherche d’un étranger pour apporter une perspective différente au Conseil des gouverneurs en août 2022, alors que la banque centrale est confrontée à l’un des environnements économiques les plus difficiles auxquels elle ait jamais été confrontée.
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Vincent « est un universitaire et un enseignant accompli, doté d’une expertise approfondie en recherche macro et microéconomique dans des domaines tels que l’inflation et la dispersion des prix, la dynamique des entreprises, les inégalités, les prix de l’immobilier et les finances des ménages », a déclaré le gouverneur Tiff Macklem dans un communiqué. communiqué de presse. « Je suis convaincu que sa vaste connaissance de l’économie monétaire, combinée à son vif intérêt pour la politique publique, sera inestimable pour aider la Banque à relever les défis politiques à venir. »
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Dans ce nouveau rôle, Vincent est censé apporter ses propres perspectives au processus d’élaboration des politiques, en fournissant un contrôle sur la pensée de groupe car il n’aura aucun lien direct avec l’institution. Il sera chargé d’aider à la prise de décisions en matière de politique monétaire et de stabilité du système financier, et se joindra aux autres sous-gouverneurs pour communiquer les décisions politiques consensuelles de la Banque du Canada.
Vincent conciliera ce rôle avec son travail de professeur d’économie à HEC Montréal, en tant que sous-gouverneur à temps partiel. Ce ne serait pas la première fois qu’il occupait un poste axé sur les politiques puisqu’il a débuté sa carrière au Département des finances en 2000 avant de devenir professeur adjoint aux HEC.
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La décision d’ajouter un étranger au comité des politiques de la Banque du Canada fait partie d’une série de mesures subtiles prises par Macklem pour rendre la banque centrale plus diversifiée et transparente. En septembre, la Banque du Canada annoncé il renforcerait ses communications en introduisant des résumés de réunions qui pourraient donner plus de perspective sur les points de vue du conseil d’administration sur les décisions politiques à prendre. Macklem a également élargi temporairement le conseil d’administration pour ajouter Sharon Kozicki à un moment où il n’y avait pas de femmes au comité des politiques.
La nomination de Vincent intervient à un moment où la banque centrale est confrontée à une inflation élevée depuis des décennies et à un contexte macroéconomique plus fragile. La première décision politique de l’année de la Banque du Canada aura lieu la semaine prochaine, le 25 janvier, et les économistes sont divisés sur la question de savoir si la banque centrale maintiendra les taux à 4,25 % ou procédera à une modeste hausse d’un quart de point.
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