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La Banque du Canada a maintenu aujourd’hui son taux cible du financement à un jour à 5 pour cent, le taux d’escompte à 5,25 pour cent et le taux de dépôt à 5 pour cent. La banque poursuit sa politique de resserrement quantitatif.
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La croissance économique mondiale a ralenti au quatrième trimestre. La croissance du PIB américain a également ralenti, mais est restée étonnamment robuste et généralisée, grâce à de solides contributions de la consommation et des exportations. La croissance économique de la zone euro est restée stable à la fin de l’année après s’être contractée au troisième trimestre. L’inflation aux États-Unis et dans la zone euro a continué de ralentir. Les rendements obligataires ont augmenté depuis janvier tandis que les spreads de crédit des entreprises se sont rétrécis. Les marchés actions ont fortement augmenté. Les prix mondiaux du pétrole sont légèrement supérieurs à ce qui était supposé dans le Rapport sur la politique monétaire (MPR) de janvier.
Au Canada, l’économie a connu une croissance plus forte que prévu au quatrième trimestre, même si le rythme est resté faible et inférieur à son potentiel. Le PIB réel a augmenté de 1 pour cent après s’être contracté de 0,5 pour cent au troisième trimestre. La consommation a augmenté d’un modeste 1 pour cent et la demande intérieure finale s’est contractée en raison d’une forte baisse des investissements des entreprises. Une forte augmentation des exportations a stimulé la croissance. L’emploi continue de croître plus lentement que la population, et certains signes indiquent désormais que les pressions sur les salaires pourraient s’atténuer. Dans l’ensemble, les données pointent vers une économie en légère offre excédentaire.
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L’inflation de l’IPC est revenue à 2,9 pour cent en janvier, alors que l’inflation des prix des biens s’est encore ralentie. L’inflation des prix du logement reste élevée et constitue le principal contributeur à l’inflation. Les pressions inflationnistes sous-jacentes persistent : les mesures de l’inflation sous-jacente sur un an et sur trois mois se situent dans une fourchette de 3 % à 3,5 %, et la part des composantes de l’IPC dont la croissance est supérieure à 3 % a diminué mais reste supérieure à la moyenne historique. La banque continue de s’attendre à ce que l’inflation reste proche de 3 pour cent au cours du premier semestre de cette année avant de ralentir progressivement.
Le Conseil des gouverneurs a décidé de maintenir le taux directeur à 5 pour cent et de continuer à normaliser le bilan de la banque. Le Conseil reste préoccupé par les risques pesant sur les perspectives d’inflation, notamment la persistance de l’inflation sous-jacente. Le Conseil des gouverneurs souhaite un ralentissement supplémentaire et durable de l’inflation sous-jacente et continue de se concentrer sur l’équilibre entre l’offre et la demande dans l’économie, les anticipations d’inflation, la croissance des salaires et le comportement des entreprises en matière de fixation des prix. La banque reste résolue dans son engagement à rétablir la stabilité des prix pour les Canadiens.
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