La Banque du Canada maintient ses taux d’intérêt : lire le communiqué officiel

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La Banque du Canada a maintenu aujourd’hui son taux cible du financement à un jour à 5 pour cent, le taux d’escompte à 5,25 pour cent et le taux de dépôt à 5 pour cent. La banque poursuit sa politique de resserrement quantitatif.

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L’économie mondiale continue de ralentir et l’inflation s’est encore atténuée. Aux États-Unis, la croissance a été plus forte que prévu, tirée par des dépenses de consommation robustes, mais elle devrait s’affaiblir dans les mois à venir à mesure que les hausses de taux directeurs passées se répercutent sur l’économie. La croissance dans la zone euro s’est affaiblie et, conjuguée à la baisse des prix de l’énergie, cela a réduit les pressions inflationnistes. Les prix du pétrole sont inférieurs d’environ 10 dollars le baril à ce qui était prévu dans le Rapport sur la politique monétaire (MPR) d’octobre. Les conditions financières se sont également assouplies, les taux d’intérêt à long terme annulant certaines des fortes hausses observées au début de l’automne. Le dollar américain s’est affaibli par rapport à la plupart des devises, y compris celle du Canada.

Au Canada, la croissance économique a stagné au milieu des trimestres de 2023. Le PIB réel s’est contracté à un taux de 1,1 pour cent au troisième trimestre, après une croissance de 1,4 pour cent au deuxième trimestre. La hausse des taux d’intérêt freine clairement les dépenses : la croissance de la consommation au cours des deux derniers trimestres était proche de zéro et les investissements des entreprises ont été volatils mais essentiellement stables au cours de l’année écoulée. Les exportations et l’ajustement des stocks ont freiné la croissance du PIB au troisième trimestre, tandis que les dépenses publiques et la construction de nouveaux logements ont stimulé la croissance. Le marché du travail continue de se détendre : la création d’emplois a été plus lente que la croissance de la population active, les postes vacants ont encore diminué et le taux de chômage a légèrement augmenté. Malgré cela, les salaires continuent d’augmenter de 4 à 5 pour cent. Dans l’ensemble, ces données et indicateurs pour le quatrième trimestre suggèrent que l’économie n’est plus confrontée à une demande excédentaire.

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Le ralentissement de l’économie réduit les pressions inflationnistes sur une gamme croissante de prix de biens et de services. Conjuguée à la baisse des prix de l’essence, cette situation a contribué à ralentir l’inflation de l’IPC à 3,1 pour cent en octobre. Toutefois, l’inflation des prix du logement s’est accélérée, reflétant une croissance plus rapide des loyers et des autres coûts du logement ainsi que la contribution continue des coûts d’intérêt hypothécaires élevés. Ces derniers mois, les mesures préférées de la banque pour l’inflation sous-jacente se situent entre 3,5 et 4 pour cent, les données d’octobre se situant vers le bas de cette fourchette.

Devant de nouveaux signes indiquant que la politique monétaire modère les dépenses et atténue les pressions sur les prix, le Conseil des gouverneurs a décidé de maintenir le taux directeur à 5 pour cent et de continuer à normaliser le bilan de la banque. Le Conseil des gouverneurs reste préoccupé par les risques pesant sur les perspectives d’inflation et reste prêt à relever encore le taux directeur si nécessaire. Le Conseil des gouverneurs souhaite un ralentissement supplémentaire et durable de l’inflation sous-jacente et continue de se concentrer sur l’équilibre entre l’offre et la demande dans l’économie, les anticipations d’inflation, la croissance des salaires et le comportement des entreprises en matière de fixation des prix. La banque reste résolue dans son engagement à rétablir la stabilité des prix pour les Canadiens.

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