Kevin Carmichael: La Banque déclare la fin de l’urgence économique et pivote rapidement pour faire face à la pire peur de l’inflation en trois décennies
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La Banque du Canada a déclaré la fin de l’urgence économique causée par la COVID-19 et a rapidement réagi pour faire face à la plus grave crise d’inflation en plus de trois décennies.
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La banque centrale du Canada a conclu que l’écart de production, la différence entre le produit intérieur brut réel et le niveau du PIB que les banquiers centraux associent à la limite de vitesse non inflationniste du pays, s’est comblé plus tôt que prévu grâce à des embauches, des exportations et des investissements « robustes ».
Pour la Banque du Canada, cela équivaut à déclarer « mission accomplie ». Le gouverneur Tiff Macklem et ses six adjoints ont choisi de mettre fin à leur engagement de maintenir le taux d’intérêt de référence proche de zéro jusqu’au printemps au moins, suggérant qu’ils augmenteront les taux d’intérêt pour la première fois en plus de deux ans lors de la prochaine mise à jour de la politique des taux d’intérêt en début mars.
« Alors que le COVID-19 continue d’affecter l’activité économique de manière inégale d’un secteur à l’autre, le Conseil des gouverneurs estime que le ralentissement global de l’économie est absorbé, satisfaisant ainsi la condition décrite dans les orientations prospectives de la Banque sur son taux d’intérêt directeur », ont déclaré les décideurs dans un communiqué. déclaration à la fin de leur dernière série de délibérations le 26 janvier. ) cible d’inflation.
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Les efforts de lutte contre la crise de la banque centrale – soutenus par des mesures de relance budgétaire sans précédent de la part du gouvernement fédéral – ont remarquablement réussi à atteindre leur objectif principal : écraser les forces déflationnistes qui ont été déclenchées par les premiers stades de la pandémie et éviter une lente reprise. comme celui qui a suivi la Grande Récession. Les nouvelles perspectives économiques trimestrielles de la Banque du Canada prévoient que le produit intérieur brut (PIB) s’est accéléré pour atteindre un taux annuel de 5,8 % au quatrième trimestre, un élan suffisant pour faire face aux vents contraires causés par la variante Omicron de la COVID-19 et continuer à produire une croissance d’environ deux pour cent au cours du trimestre en cours.
Certains économistes pensent que la lutte contre la récession menée par la Banque du Canada a été trop fructueuse. Avant l’annonce de la politique, les prix des actifs financiers liés aux taux d’intérêt à court terme impliquaient que les traders pariaient sur une augmentation immédiate des taux d’intérêt, et non sur une promesse d’en faire une dans quelques mois.
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L’indice des prix à la consommation (IPC) a bondi de 4,8 % en décembre par rapport à l’année précédente, la plus forte augmentation depuis 1991, date à laquelle la Banque du Canada s’est engagée à utiliser l’IPC pour orienter l’établissement de ses taux d’intérêt. L’objectif de la banque centrale est de 2 %, le point médian d’une zone de confort de 1 % à 3 %. L’inflation se situe en dehors du haut de cette fourchette depuis avril, suffisamment longtemps pour que les ménages et les entreprises commencent à penser qu’une inflation élevée se poursuivra à l’avenir.
De nombreux commerçants et économistes ont supposé que la Banque du Canada voudrait perturber cette psychologie immédiatement avec une augmentation soudaine des taux d’intérêt. Macklem semble avoir décidé qu’il n’y avait pas lieu de paniquer. Une augmentation des taux d’intérêt cette semaine aurait pu ébranler la crédibilité de la banque centrale, étant donné qu’elle avait dit aux ménages et aux entreprises pendant près de deux ans qu’ils pouvaient compter sur des coûts d’emprunt ultra-bas jusqu’au moins au milieu de 2022.
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Pourtant, la banque centrale n’est guère blasée face à l’inflation. Selon ses prévisions, l’IPC augmentera en moyenne de 5,1 % d’une année sur l’autre au premier trimestre avant de se calmer au cours du second semestre à mesure que les contraintes d’approvisionnement se relâcheront. La banque centrale prévoit une inflation de l’IPC de 4,2 % en 2022 et de 2,3 % en 2021.
« Alors que les risques à la hausse et à la baisse des projections d’inflation de la banque sont considérés comme à peu près équilibrés, les risques à la hausse sont plus préoccupants », a déclaré la Banque du Canada dans ses perspectives. « Jusqu’à ce que l’inflation baisse de manière significative, il existe un risque élevé que les Canadiens commencent à croire que l’inflation restera élevée à long terme. »
Macklem a hésité à augmenter les taux d’intérêt cette semaine, mais s’attend à une hausse régulière à l’avenir. La prochaine annonce est le 2 mars.
• Courriel : [email protected] | Twitter: carmichaelkevin
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