La Banque du Canada devrait augmenter ses taux d’intérêt une fois de plus, jusqu’à 5 %

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La Banque du Canada augmentera les coûts d’emprunt de 25 points de base supplémentaires au cours des prochains mois avant de plafonner son cycle de resserrement, ont déclaré des économistes.

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La banque centrale du Canada augmentera son taux directeur du financement à un jour à 5 % au troisième trimestre, selon un sondage mensuel de Bloomberg auprès de 25 économistes. Ce serait le plus haut niveau depuis 2001.

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Les perspectives montrent encore plus ou moins que l’économie se dirige vers un soi-disant atterrissage en douceur alors que les décideurs poussent les taux profondément en territoire restrictif. Les analystes ont relevé leurs attentes de croissance en 2023 à 1,3% contre 1% auparavant, et ont réduit les prévisions pour l’année prochaine à 0,7%. L’inflation devrait se maintenir à un rythme annuel de 3 % pour terminer l’année, contre un clip de 2,7 % prévu lors de l’enquête précédente.

Les résultats soulignent le défi auquel sont confrontés les économistes alors qu’ils tentent d’identifier la fin de la campagne de randonnée du gouverneur Tiff Macklem. Au cours de la dernière année, les attentes concernant le taux d’intérêt terminal du pays ont été constamment révisées à la hausse, car une croissance économique surprenante et une consommation des ménages robuste défient la croyance largement répandue que le Canada est plus sensible à des taux d’intérêt plus élevés que ses pairs.

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Les banquiers centraux du monde entier sont confrontés à des défis similaires alors que les pressions inflationnistes s’avèrent plus tenaces, même face à un resserrement agressif. Aux États-Unis, les économistes s’attendent à ce que la Réserve fédérale américaine plafonne à 5,5 % et les investisseurs parient que la Banque d’Angleterre ira jusqu’à 6,25 %.

Les marchés voient le dernier épisode de resserrement se produire au Canada dès la prochaine réunion de la banque centrale le 12 juillet, les négociants en swaps du jour au lendemain plaçant alors les chances d’un mouvement à environ 75 %.

Les économistes ont également repoussé leurs estimations du moment où la croissance du Canada commencera à ralentir, bien qu’une récession technique soit réapparue comme scénario de base pour l’économie canadienne cette année. Le produit intérieur brut devrait se contracter au second semestre 2023, diminuant de 0,1 % et de 0,2 % en rythme annualisé aux troisième et quatrième trimestres, respectivement.

Macklem et ses fonctionnaires ont augmenté les coûts d’emprunt à 4,75 % au début du mois. Cette décision surprise a mis fin à une promesse conditionnelle que la banque avait faite en janvier de faire une pause et d’évaluer l’impact du resserrement de plus de 400 points de base en moins d’un an sur l’économie canadienne.

Bloomberg.com

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