Relève le taux directeur de 50 points de base à 3,75 %
Contenu de l’article
Voici le déclaration officielle de la décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt du mercredi 26 octobre 2022 :
Publicité 2
Contenu de l’article
La Banque du Canada a relevé aujourd’hui le taux cible du financement à un jour à 3,75 %, le taux d’escompte à 4 % et le taux de dépôt à 3,75 %. La banque poursuit également sa politique de resserrement quantitatif.
Contenu de l’article
L’inflation dans le monde reste élevée et largement répartie. Cela reflète la vigueur de la reprise mondiale après la pandémie, une série de perturbations de l’approvisionnement mondial et la hausse des prix des matières premières, en particulier de l’énergie, qui ont été poussés à la hausse par l’attaque de la Russie contre l’Ukraine. La force du dollar américain s’ajoute aux pressions inflationnistes dans de nombreux pays. Le resserrement des politiques monétaires visant à contrôler l’inflation pèse sur l’activité économique partout dans le monde. Alors que les économies ralentissent et que les perturbations de l’approvisionnement s’atténuent, l’inflation mondiale devrait baisser.
Publicité 3
Contenu de l’article
Aux États-Unis, les marchés du travail restent très tendus même si les conditions financières restrictives ralentissent l’activité économique. La banque ne prévoit aucune croissance de l’économie américaine pendant la majeure partie de l’année prochaine. Dans la zone euro, l’économie devrait se contracter au cours des prochains trimestres, principalement en raison de graves pénuries d’énergie. L’économie chinoise semble s’être redressée après la récente série de fermetures pandémiques, bien que les défis persistants liés à son marché immobilier continueront de peser sur la croissance. Dans l’ensemble, la Banque prévoit que la croissance mondiale ralentira de 3 % en 2022 à environ 1,5 % en 2023, puis remontera à environ 2,5 % en 2024. Il s’agit d’un rythme de croissance plus lent que prévu dans le rapport de juillet de la Banque. Rapport sur la politique monétaire (MPR).
Publicité 4
Contenu de l’article
Au Canada, l’économie continue de fonctionner avec une demande excédentaire et les marchés du travail restent tendus. La demande de biens et de services dépasse toujours la capacité de l’économie à les fournir, ce qui exerce une pression à la hausse sur l’inflation intérieure. Les entreprises continuent de faire état de pénuries généralisées de main-d’œuvre et, avec la réouverture complète de l’économie, la forte demande a entraîné une forte hausse du prix des services.
Contenu de l’article
Les effets des récentes hausses des taux directeurs par la banque deviennent évidents dans les secteurs de l’économie sensibles aux taux d’intérêt : l’activité immobilière a fortement reculé et les dépenses des ménages et des entreprises ralentissent. Par ailleurs, le ralentissement de la demande internationale commence à peser sur les exportations. La croissance économique devrait stagner jusqu’à la fin de cette année et au premier semestre de l’année prochaine, les effets de la hausse des taux d’intérêt se propageant dans l’économie. La Banque prévoit que la croissance du PIB ralentira de 3,25 % cette année à un peu moins de 1 % l’an prochain et à 2 % en 2024.
Publicité 5
Contenu de l’article
-
Les secteurs du logement et des prêts hypothécaires se préparent à plus de difficultés alors que la Banque du Canada entame une autre forte hausse des taux
-
« Siffler devant le cimetière » : la Banque du Canada devrait aller de l’avant avec la hausse des taux d’octobre alors que les risques de récession se profilent
Au cours des trois derniers mois, l’inflation de l’IPC est passée de 8,1 % à 6,9 %, principalement en raison d’une baisse des prix de l’essence. Cependant, les pressions sur les prix restent généralisées, les deux tiers des composantes de l’IPC ayant augmenté de plus de 5 % au cours de l’année écoulée. Les mesures préférées de la banque de l’inflation sous-jacente ne montrent pas encore de preuves significatives que les pressions sous-jacentes sur les prix s’atténuent. Les anticipations d’inflation à court terme restent élevées, ce qui accroît le risque qu’une inflation élevée s’enracine.
Publicité 6
Contenu de l’article
La banque s’attend à ce que l’inflation de l’IPC diminue à mesure que les taux d’intérêt plus élevés contribuent à rééquilibrer l’offre et la demande, que les pressions sur les prix résultant des perturbations de l’offre mondiale s’estompent et que les effets passés de la hausse des prix des matières premières se dissipent. L’inflation de l’IPC devrait descendre à environ 3 % d’ici la fin de 2023, puis revenir à l’objectif de 2 % d’ici la fin de 2024.
Compte tenu de l’inflation élevée et des anticipations d’inflation, ainsi que des pressions persistantes de la demande dans l’économie, le Conseil des gouverneurs s’attend à ce que le taux directeur doive encore augmenter. Les hausses de taux futures seront influencées par nos évaluations de la manière dont le resserrement de la politique monétaire contribue à ralentir la demande, de la manière dont les problèmes d’approvisionnement se résolvent et de la manière dont l’inflation et les anticipations d’inflation réagissent. Le resserrement quantitatif complète les augmentations du taux directeur. Nous sommes déterminés à respecter notre engagement de rétablir la stabilité des prix pour les Canadiens et nous continuerons de prendre les mesures nécessaires pour atteindre la cible d’inflation de 2 %.
Publicité 7
Contenu de l’article