Une autre augmentation d’un demi-point en juin est certainement possible
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La Banque du Canada a relevé son taux d’intérêt de référence d’un demi-point mercredi et a publié de nouvelles prévisions économiques selon lesquelles l’inflation restera bien au-dessus de sa zone de confort pour le reste de l’année.
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Voici ce que vous devez savoir :
0,5 % la plus forte hausse des taux depuis 2000
Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, et les six adjoints du Conseil des gouverneurs augmenté le taux d’intérêt de référence à 1% contre 0,5%, la plus forte augmentation ponctuelle des coûts d’emprunt depuis 2000. (La banque centrale ajuste généralement sa politique d’un quart de point à la fois.)
La banque centrale a également lancé un resserrement quantitatif (QT), qui est à l’opposé de l’assouplissement quantitatif, l’approche agressive de la relance monétaire connue sous le nom de QE.
Dans le cadre du QE, la banque centrale a créé des centaines de milliards de dollars pour acheter des obligations d’État. Il a cessé de créer de l’argent pour acheter des obligations l’année dernière, mais à mesure que les actifs qu’il a achetés pendant la récession du COVID-19 ont mûri, il a utilisé le produit pour acheter plus d’obligations. La banque centrale ne le fera plus, se retirant en tant qu’acheteur actif sur le marché de la dette.
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Les perspectives
La Banque du Canada ledit produit intérieur brut augmentera de 4,2% cette année et 3,2 % en 2023, contre des estimations de 4 % et 3,5 %, respectivement, en janvier. Les deux représentent de forts taux de croissance basés sur la trajectoire pré-pandémique du Canada.
Les décideurs voient l’indice des prix à la consommation grimper de 5,3 % en 2022 (estimation précédente : 4,2 %) et de 2,8 % l’année prochaine (estimation précédente : 2,3 %).
Le contexte
Les décideurs politiques ont déclaré que la guerre en Ukraine avait fait exploser leurs prévisions de janvier. Le conflit a déclenché de nouvelles flambées des prix du pétrole, du gaz naturel et d’autres matières premières, tandis que les sanctions occidentales ont perturbé les chaînes d’approvisionnement, exerçant une pression à la hausse supplémentaire sur les coûts.
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Il y a un an, les banquiers centraux pensaient que l’inflation mondiale était principalement une histoire d’offre. Ce n’est plus le cas. La Banque du Canada a observé que la demande intérieure aux États-Unis est « très forte ». La banque centrale canadienne a qualifié la croissance nationale de simplement « forte ». Les marchés du travail sont tendus, les salaires s’accélèrent, les exportateurs récoltent les fruits de la flambée des prix des matières premières et l’économie semble avoir appris à traverser les vagues de COVID-19.
L’économie est au moins aussi solide qu’elle l’était avant la pandémie, lorsque le taux d’intérêt de référence était de 1,75 %. La Banque du Canada a du rattrapage à faire.
La ligne clé
« Alors que l’économie évolue vers une demande excédentaire et que l’inflation persiste bien au-dessus de l’objectif, le Conseil des gouverneurs estime que les taux d’intérêt devront encore augmenter. »
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La vente à emporter
La Banque du Canada a erré du côté de la croissance au début de la pandémie, prenant consciemment la décision de risquer d’alimenter l’inflation plus haut que sa cible afin de provoquer une reprise plus rapide.
Si les décideurs avaient anticipé la fragilité des chaînes d’approvisionnement, les sécheresses dans les principales régions agricoles et une guerre en Europe, ils auraient peut-être fait les choses différemment. Autre surprise : les marchés du travail ont survécu à une récession épique bien mieux que quiconque ne l’avait prévu au début de 2020.
Le résultat est plus de demande que d’offre. La banque centrale doit maintenant pécher par excès de limitation de la croissance pour revenir à son objectif d’inflation de 2 %. Une autre augmentation d’un demi-point le 1er juin est certainement possible.
• Courriel : [email protected] | Twitter: CarmichaelKevin
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