La Banque du Canada abaisse ses taux d’intérêt : Lire la déclaration officielle

Le taux directeur est réduit à 4,50 %

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La Banque du Canada a abaissé ses taux d’intérêt le 24 juillet, ramenant son taux directeur à 4,50 %.

Voici la Banque du Canada déclaration officielle pour sa décision tarifaire :

La Banque du Canada a abaissé aujourd’hui son taux cible du financement à un jour à 4,50 %, le taux bancaire étant fixé à 4,75 % et le taux de dépôt à 4,50 %. La Banque poursuit sa politique de normalisation du bilan.

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L’économie mondiale devrait poursuivre sa croissance à un rythme annuel d’environ 3 % jusqu’en 2026. Bien que l’inflation soit toujours supérieure aux objectifs des banques centrales dans la plupart des économies avancées, elle devrait s’atténuer progressivement. Aux États-Unis, le ralentissement économique attendu se concrétise, la croissance de la consommation ralentissant. L’inflation américaine semble avoir repris sa trajectoire descendante. Dans la zone euro, la croissance reprend après une année 2023 faible. L’économie chinoise connaît une croissance modeste, la faiblesse de la demande intérieure étant partiellement compensée par la vigueur des exportations. Les conditions financières mondiales se sont assouplies, avec des rendements obligataires plus faibles, des cours boursiers soutenus et une forte émission de titres de créance des entreprises. Le dollar canadien est relativement stable et les prix du pétrole se situent autour des niveaux prévus en 2021. Rapport sur la politique monétaire du mois d’avril (MPR).

Au Canada, la croissance économique a probablement repris pour atteindre environ 1,50 % au cours du premier semestre de cette année. Cependant, avec une croissance démographique robuste d’environ 3 %, la production potentielle de l’économie continue de croître plus rapidement que le PIB, ce qui signifie que l’offre excédentaire a augmenté. Les dépenses des ménages, y compris les achats de consommation et le logement, ont été faibles. On observe des signes de relâchement sur le marché du travail. Le taux de chômage a grimpé à 6,4 %, l’emploi continuant de croître plus lentement que la population active et les demandeurs d’emploi mettant plus de temps à trouver du travail. La croissance des salaires montre quelques signes de modération, mais reste élevée.

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La croissance du PIB devrait augmenter au cours du second semestre 2024 et jusqu’en 2025. Cela reflète une hausse des exportations et une reprise des dépenses des ménages et des investissements des entreprises, les coûts d’emprunt s’étant allégés. L’investissement résidentiel devrait connaître une forte croissance. Avec les nouvelles limites imposées par le gouvernement sur l’admission des résidents non permanents, la croissance démographique devrait ralentir en 2025.

Dans l’ensemble, la Banque prévoit une croissance du PIB de 1,2 % en 2024, de 2,1 % en 2025 et de 2,4 % en 2026. Le renforcement de l’économie absorbera progressivement l’offre excédentaire jusqu’en 2025 et en 2026.

L’inflation mesurée par l’IPC s’est modérée à 2,7 % en juin après avoir augmenté en mai. Les pressions inflationnistes générales s’atténuent. Les mesures préférées de la Banque pour l’inflation sous-jacente sont inférieures à 3 % depuis plusieurs mois et l’ampleur des augmentations de prix dans les différentes composantes de l’IPC est désormais proche de sa norme historique. L’inflation des prix du logement reste élevée, tirée par les coûts des loyers et des intérêts hypothécaires, et constitue toujours le principal contributeur à l’inflation totale. L’inflation est également élevée dans les services qui sont étroitement liés aux salaires, comme la restauration et les soins personnels.

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Les mesures de l’inflation sous-jacente privilégiées par la Banque devraient ralentir à environ 2,50 % au deuxième semestre de 2024 et diminuer progressivement jusqu’en 2025. La Banque s’attend à ce que l’inflation mesurée par l’IPC descende en dessous de l’inflation sous-jacente au deuxième semestre de cette année, en grande partie en raison des effets de l’année de référence sur les prix de l’essence. À mesure que ces effets s’estompent, l’inflation mesurée par l’IPC pourrait à nouveau augmenter avant de se stabiliser autour de l’objectif de 2 % l’année prochaine.

Recommandé par la rédaction

Alors que les pressions sur les prix continuent de s’atténuer et que l’inflation devrait se rapprocher de 2 %, le Conseil de direction a décidé d’abaisser le taux directeur de 25 points de base supplémentaires. L’offre excédentaire persistante atténue les pressions inflationnistes. Parallèlement, les pressions sur les prix dans certains secteurs importants de l’économie, notamment le logement et certains autres services, freinent l’inflation. Le Conseil de direction évalue attentivement ces forces opposées qui pèsent sur l’inflation. Les décisions de politique monétaire seront guidées par les informations reçues et par notre évaluation de leurs répercussions sur les perspectives d’inflation. La Banque demeure résolue à rétablir la stabilité des prix pour les Canadiens.

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